Interview-Lauren Cox : “Avoir une carrière comme Elena Delle Donne fait envie”

Lauren Cox est désormais une joueuse du Fever. Draftée en 3e position par Indiana, la championne NCAA 2019 a répondu à quelques questions, dont les nôtres, en marge de la Draft 2020. Pour rappel, vous pouvez retrouver notre portrait de Lauren Cox sur Swish Swish, mais aussi nos interviews avec Sabrina Ionescu et Satou Sabally.

Lauren, félicitations pour ta Draft. Que t’inspire le fait d’atterrir au Fever pour tes débuts en WNBA ?

Lauren Cox : Je suis ravie de rejoindre Indiana. Je vais être coachée par quelqu’un qui a remporté le titre avec les Washington Mystics l’année dernière (Marianne Stanley, NDLR) et ma General Manager Tamika Catchings s’apprête à entrer au Hall of Fame. Là-bas je vais jouer avec une autre intérieure de grande taille et essayer d’apporter ma qualité de passe.

Justement, que penses-tu de Teaira McCown, qui a un profil similaire à ton ancienne coéquipière à Baylor Kalani Brown, et comment te vois-tu jouer avec elle ?

Lauren Cox : J’ai joué contre Teaira quand on était au lycée, puis à la fac lors de ma première année, mais on ne se connait pas vraiment. Je pense effectivement que Kalani et Teaira sont des joueuses assez similaires. En jouant avec Kalani, j’ai développé mon sens de la passe et appris à alimenter une joueuse avec ce profil. Ça m’a aussi aidé par rapport à mon tir extérieur. Puisque je pouvais moins scorer à l’intérieur, j’ai dû trouver d’autres moyens. Kalani et moi avons montré que nous étions capables de jouer ensemble et de gagner des titres. C’était vraiment fun de jouer avec elle et je pense que ce sera pareil ici.

Qu’est-ce qui a poussé le Fever à miser sur toi ?

Lauren Cox : J’ai eu une conversation avec le staff et avec Tamika, on a pu se découvrir. Ils m’ont dit ce qu’ils attendraient de moi. On a parlé de ma qualité de passe et de ce que ça apporterait pour les séquences de jeu poste haut-poste bas. C’est quelque chose que l’on va travailler. Ce sera un très bon endroit pour moi et j’ai hâte de démarrer.

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Il y a eu du chemin entre tes débuts à Baylor et ta Draft. Est-ce que tu arrives à prendre du recul là-dessus ?

Lauren Cox : Ça a été un combat. J’ai travaillé très dur pour en arriver là. J’ai surmonté des blessures et d’autres choses. A Baylor, Kim Mulkey (la head coach, NDLR) m’a appris tellement de choses que ça prendrait trop de temps de les énumérer, autant sur que en dehors du terrain. Là-bas, je me suis aussi fait des amies pour la vie. Baylor va me manquer.

Tu as aussi prouvé que l’on pouvait être une athlète de haut niveau malgré ta maladie.

Lauren Cox : Je suis extrêmement fière de ça. Je pense que c’est très important que d’autres enfants atteints de diabète de type 1 voient que c’est possible et que l’on peut réussir de grandes choses, que l’on soit malade ou non.

Kevin Love a été très élogieux à son sujet il y a quelques jours dans un podcast, qu’est-ce que ça t’a fait ?

Lauren Cox : Je n’ai jamais rencontré Kevin Love en personne, mais c’est un joueur que j’ai toujours aimé regarder. J’ai un peu modelé mon jeu par rapport au sien. J’ai vu qu’il avait dit du bien de moi, c’est génial et je ne m’y attendais pas. Je dirais que je me suis inspiré de lui pour les longues passes rapides, les ‘outlet passes’, qu’il est capable de faire. On m’a souvent dit que nos jeux se ressemblaient. Je pense que c’est parce que nous sommes tous les deux grands, mais que l’on sait s’écarter et shooter à 3 points. Les gens n’ont pas trop eu l’occasion de voir cette facette de mon jeu pendant mon année senior puisque j’ai souvent joué au poste 5, mais je vais clairement y revenir en WNBA.

Quel aspect de ton jeu est sous-coté, selon toi ?

Lauren Cox : Je dirais mon instinct défensif, le fait de savoir à quel moment il faut aider, couper les lignes de passes, emmener une joueuse sur son mauvais côté, toutes ces choses-là.

Est-ce qu’il y a une joueuse dont tu aimerais reproduire le parcours en WNBA ?

Lauren Cox : Il y a une joueuse que j’ai toujours aimé regarder jouer : Elena Delle Donne. J’adore le fait qu’elle arrive à jouer à l’intérieur et sur l’extérieur. En vérité, elle sait tout faire et c’est ce que j’aime chez elle. Forcément, avoir une carrière comme la sienne fait envie.

Malgré les circonstances particulières, est-ce que tu arrives à rester en forme et à préparer la saison ?

Lauren Cox : Mes soeurs et moi avons été assez créatives pour continuer à jouer. Il y a un parc avec un grand terrain près de chez nous et une colline où on sprinte. On travaille aussi dans l’allée devant la maison et on a des poids pour la musculation. Malgré ça, aller à la salle me manque. Il est difficile de travailler son shoot quand on est en extérieur à cause du vent ou du soleil. Tu peux faire tous les sprints que tu veux, rien ne remplace le vrai basket.

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