Mock Draft 2020 2.0 : Ionescu and co, nos choix pour le 1er tour

Si la saison WNBA 2020 s’écrit malheureusement entre pointillés pour le moment, la Draft aura bien lieu vendredi, en direct sur ESPN. En ces temps difficiles, l’événement va nous faire du bien, en attendant de voir toutes ces joueuses tenter de démontrer leur potentiel sur un parquet le plus tôt possible.

Draft 2020

UPDATE : Mercredi, une petite bombe a bouleversé quelque peu la dynamique avant cette Draft. Tina Charles quitte New York, pour rejoindre Washington dans un trade à 3 avec Dallas. Les Wings, qui avaient quatre picks au 1er tour, n’en ont plus “que” trois, soit autant que New York. Les Mystics devront pour leur part attendre le 2e tour après avoir justement abandonné leur 12e pick aux Liberty dans l’opération.

Voici donc notre Mock Draft réactualisée.

Sabrina Ionescu NCAA

1- Sabrina Ionescu (New York Liberty)

Meneuse, 1,80 m, Oregon Ducks

La meilleure stratégie de Draft consiste généralement à prendre la meilleure joueuse disponible, quels que soient les besoins. Autant le dire clairement, et sans faire offense aux autres basketteuses talentueuses dont on va vous parler plus bas, faire un autre choix que Sabrina Ionescu pour les Liberty avec ce 1st pick serait criminel.

New York a besoin d’une icône et d’une joueuse sportivement capable d’enthousiasmer une ville en manque d’adrénaline sur le plan du basket. C’est exactement ce qu’elle est. La meneuse d’Oregon est une machine à triple-doubles – elle détient le record du nombre de matches “en 3D” en NCAA, hommes compris – et une leader. La Californienne de naissance sait joindre l’utile au spectaculaire grâce à sa vision de jeu, son flair, son maniement du ballon et sa capacité à shooter d’à peu près n’importe où sur le terrain sans avoir froid aux yeux.

On n’imagine pas Sabrina Ionescu avoir autre chose qu’un impact immédiat chez les pros. Les Liberty ont déjà quelques arrières de talent, mais personne capable d’imprimer son tempo et de rendre toutes ses camarades meilleures comme Ionescu. L’idée de la voir combiner avec Kia Nurse ou Marine Johannès est franchement excitante et on aurait aimé que l’association avec Tina Charles puisse être testée, mais la franchise player de Big Apple en a décidé autrement. Qu’importe : les clés de la ville appartiennent désormais à Sabrina Ionescu et ce n’est peut-être pas plus mal.

Vous l’aurez compris, on ne s’est pas trop cassé la tête sur ce premier choix et on suppose que New York en a fait de même depuis le jour de la loterie.

Satou Sabally Draft 2020

2- Satou Sabally (Dallas Wings)

Ailière, 1,93 m, Oregon Ducks

On vous avait parlé de Satou Sabally il y a quelques semaines sur Swish Swish, en louant sa “Deustche Qualität”. Rien n’a changé depuis. En dehors de l’évidence Ionescu, l’Allemande est ce qu’il y a de plus proche d’une joueuse amenée à briller durablement en WNBA dans cette cuvée. Lauren Cox, l’intérieure de Baylor, a ses partisans et des arguments à faire valoir. Rien ne dit que les Wings, qui ont tout fait pour détenir un million de picks dans cette Draft, n’ont pas ciblé Cox, Texane qui plus est, depuis longtemps. Simplement, de notre point de vue, Sabally est le choix le plus judicieux avec ce pick n°2 pour Dallas ou pour n’importe quelle autre équipe de la ligue.

Son plafond est peut-être le plus élevé de toute cette promo, Ionescu y compris, et celle qui vient de recevoir le Cheryl Miller Award de la meilleure ailière du pays, progresse constamment et de manière assez effrayante. Offensivement, de part sa taille et son arsenal technique et physique, Sabally peut rapidement s’installer comme une gâchette en WNBA et à Dallas en particulier. On l’imagine bien former avec Arike Ogunbowale un tandem à la force de frappe démentielle à moyen terme. Qui plus est, la jeune femme est loin d’être un handicap dans le secteur défensif et son coach Kelly Graves a pu constater sa montée en puissance dans ce domaine également.

Le fit entre Satou Sabally et Dallas semble bon, autant en termes de besoins – les Wings manquent d’ailières punchy – que de personnalité. A leur place, on n’hésiterait pas trop longtemps.

Lauren Cox Draft 2020

3- Lauren Cox (Indiana Fever)

Intérieure, 1,93 m, Baylor Lady Bears

Avant que Satou Sabally ne décide de se présenter à la Draft un an avant la fin de son cycle universitaire, Lauren Cox était pour nous le deuxième choix incontestable dans cette Draft 2020. On n’a pas subitement perdu confiance en ses capacités, loin de là. La joueuse de Baylor sera une excellente recrue pour quiconque la draftera et ce serait judicieux de la part du Fever et de sa nouvelle General Manager Tamika Catchings.

Cox a un profil extrêmement séduisant et possiblement “two-way” au plus haut niveau. En défense, elle a un vrai sens du rebond et est une arme de dissuasion près du cercle. En attaque, elle a déjà montré qu’elle était capable de s’écarter pour shooter, y compris à 3 points et possède une qualité de passe assez étonnante pour une intérieure. On l’a vu avec Baylor, qu’elle a guidé jusqu’au titre en 2019, Cox est une gagnante et les fans d’Indiana n’auraient vraiment pas à se plaindre avec une raquette Cox-McCowan pour les années à venir. Les deux jeunes femmes progresseraient à toute allure avec une mentor comme Candice Dupree pour les chapeauter encore une année au moins.

Si un doute subsiste autour de Lauren Cox, dont on vous avait parlé dans un portrait, c’est au niveau de son physique. La star des Bears a connu des pépins au pied et au genou, en plus de la gestion quotidienne du diabète de type 1 qui l’oblige à jouer avec un pompe à insuline. Malgré ça, elle a toujours réussi à faire des saisons quasi-complètes avec Baylor, preuve d’un mental à toute épreuve.

Il existe aussi un scénario où le Fever trade ce pick n°3 juste avant ou pendant la Draft. Rien n’est figé, on l’a vu avec New York, Dallas et Washington mercredi… Tout dépendra de ce qu’Indiana peut récupérer dans l’opération et de leurs ambitions à court terme, mais c’est une possibilité qu’il ne faut pas exclure. On ne sait pas encore quelle timeline Tamika Catchings s’est donnée pour ramener la franchise en playoffs (la dernière participation d’Indiana remonte à 2016, alors que Catchings était encore joueuse). Mais si une All-Star capable de booster immédiatement les ambitions de la franchise venait à se retrouver sur le marché, tout peut arriver…

Chennedy Carter Draft 2020

4- Chennedy Carter (Atlanta Dream)

Meneuse, 1,75 m, Texas A&M Baggies

Atlanta a beau avoir réussi un superbe coup avec la signature de Courtney Williams, si l’opportunité de récupérer une autre arrière avec du feu dans les mains et dans les jambes se présente, il ne faudra pas hésiter. Surtout quand celle-ci peut aussi s’avérer être la chef d’orchestre qui manque au Dream pour voyager loin et de manière ambitieuse dans les années à venir.

Chennedy Carter apporterait une absence totale de peur pour prendre et mettre des shoots à mi-distance ou à 3 points, mais aussi sa faculté à créer des brèches balle en main. Les rookies ne sont pas toujours les plus entreprenantes sur le terrain, mais Carter a un feu intérieur et un mental qui semblent lui permettre de pouvoir rapidement faire son trou en WNBA. Dans d’autres cuvées, elle aurait sans doute pu prétendre être sélectionnée une ou deux places plus haut, mais la récupérer avec le 4e pick serait une excellente affaire pour Atlanta. Si le Dream a un autre projet, quiconque aura l’opportunité de la récupérer plus bas pourra se frotter les mains.

La carrière de Chennedy Carter en NCAA aura au final été un peu frustrante. Deux années de suite, alors qu’elle avait permis aux Baggies d’atteindre le Sweet Sixteen, elle s’est heurtée au pétard ambulant de Notre Dame, Arike Obungowale, dans des duels qui ont marqué les esprits. Au passage, c’est Dallas, l’équipe d’Obungowale, qui détient le prochain pick. Une association des deux anciennes ennemies n’est donc pas du tout impossible…

Draft 2020

5- Megan Walker (Dallas Wings)

Ailière, 1,85 m, Connecticut Huskies

C’est à partir de là que les choses se compliquent. Les Wings auront déjà sélectionné la joueuse qu’ils voulaient vraiment avec le pick 2 (on suppose qu’il s’agit de Satou Sabally) et le reste de la cuvée est beaucoup plus difficile à jauger, autant en termes de fit avec les franchises qu’en termes de potentiel. Jusqu’à ce que Megan Walker n’annonce sa présence à cette Draft 2020, on imaginait Dallas sur d’autres pistes. Mais l’ailière de UConn s’est présentée une saison avant la fin de son cursus et a chamboulé un peu les prévisions.

Les Wings ont le loisir de pouvoir prendre le temps de construire, tant ils sont loin des meilleures équipes sur le papier. Du coup, Walker fait sens sur le plan du potentiel. Les sceptiques diront qu’elle aurait eu besoin d’une saison de plus à la fac pour être vraiment prête. Les autres répondront que Geno Auriemma lui-même était bluffé par la transformation de la joueuse entre ses débuts très timides et décevants chez les Huskies et le mix de confiance et de leadership proposé cette saison.

Walker était la lycéenne la plus convoitée du pays avant qu’elle n’opte pour UConn et ce n’est pas pour rien. Elle est capable de jouer sur trois postes (2, 3 et 4 dans du small ball), d’attaquer le cercle quand bon lui semble, de shooter à 45% à 3 points, de prendre des rebonds à la pelle et d’être un match-up cauchemardesque pour beaucoup d’adversaires en défense. Typiquement une joueuse qui marchera beaucoup mieux chez les pros qu’à l’université si elle trouve le bon spot. Dallas, au sein d’un collectif jeune et amener à progresser ensemble sur le moyen et le long terme, voilà qui semble parfait.

Elle n’aurait en plus pas à assumer le rôle d’option offensive n°1, puisqu’Arike Ogunbowale et Satou Sabally (selon nos prévisions) seront là. La faculté de Brian Agler (si les accusations portées contre lui par l’ancienne GM des Sparks ne l’empêchent pas de coacher) à développer des talents de façon optimale semble toute indiquée ici.

Dans beaucoup de Mock Drafts, Megan Walker est attendue un peu plus bas. C’est donc aussi une histoire de feeling. Pour le coup, on garde cette perspective que drafter le plus gros talent potentiel doit être la ligne directrice.

6- Tyasha Harris (Minnesota Lynx)

Meneuse, 1,78 m, South Carolina Gamecocks

C’est presque un euphémisme de dire que les Lynx ont besoin de talent à la mène. La logique voudrait que Chennedy Carter soit partie un peu plus tôt du côté d’Atlanta. La deuxième meilleure point guard de la promo, aux yeux de presque tout le monde, est Tyasha Harris.

Avec South Carolina, elle a sereinement progressé d’année en année grâce au coaching de Dawn Staley et est aujourd’hui une chef d’orchestre qui ferait un bien fou à Minnesota, pour alimenter Sylvia Fowles et Napheesa Collier. Harris est tournée vers le collectif et son intelligence de jeu plaira beaucoup à Cheryl Reeve au moment d’aborder cette nouvelle saison sans Maya Moore, toujours éloignée des parquets, et cette première sans la légende locale Seimone Augustus, partie renforcer le rival Los Angeles. Rien ne dit que la direction ne va pas appuyer un peu plus sur le bouton reset si une offre importante parvient pour Fowles, qui ne serait sans doute pas contre jouer une nouvelle fois le titre avant de raccrocher.

Chez les Gamecocks, Tyasha Harris a petit à petit étendu sa panoplie, au point de devenir une shooteuse respectable et une joueuse pertinente en défense. Que ce soit pour une saison de transition ou pour accompagner un éventuel run étonnant des Lynx, elle semble toute indiquée.

Draft 2020

7- Ruthy Hebard (Dallas Wings)

Intérieure, 1,93 m, Oregon Ducks

La plus “WNBA ready”, c’est peut-être elle. On a imaginé un temps qu’Oregon pourrait réussir le triplé aux trois premières places de la Draft 2020 avec Sabrina Ionescu et Satou Sabally, mais il faut savoir raison garder. En termes de potentiel, Hebard semble déjà proche du maximum de ce qu’elle peut faire, au contraire des joueuses que l’on a placées devant elle. Ça ne doit absolument rien enlever aux immenses qualités qui font d’elle la meilleure joueuse au poste de cette promo 2020 et une joueuse d’impact idéale pour une équipe capable de l’alimenter.

Dallas aura justement besoin de cette forte présence intérieure, quand bien même Hebard n’a pas ce profil moderne de “stretch” que les équipes recherchent davantage de nos jours. En suivant notre logique, elle se retrouverait à nouveau avec Sabally pour reconstituer une partie du trio d’Oregon, ce qui serait déjà intéressant en termes d’alchimie. On ne dit pas qu’elle tournerait quasiment en double-double de moyenne comme avec les Ducks, mais Agler ou le coach qui aura la chance de l’avoir à sa disposition, pourra compter sur une joueuse capable de faire un chantier à chacun de ses passages sur le terrain?

Quel que soit l’endroit où atterrira Ruthy – et encore une fois il est bien difficile de savoir ce qui se passera en dehors du top 3 ou 4 – la franchise pourra s’estimer heureuse. Sur le plan de l’énergie, de l’agressivité et de l’efficacité, dans un style un peu old school, on ne fait pas mieux qu’elle. Si Sylvia Fowles et Brittney Griner sont des stars WNBA en 2020, Hebard peut en devenir une sans élargir forcément beaucoup sa panoplie.

Peut-être que dans quelques années on se dira que de l’avoir placée aussi bas dans cette Draft 2020 était une erreur…

Les fans de New York espéreront évidemment que Dallas aura une autre idée en tête (Bella Alarie ?) pour permettre à leur équipe d’associer Sabrina Ionescu et Ruthy Hebard, comme dans l’Oregon…

Draft 2020

8- Beatrice Mompremier (Chicago Sky)

Intérieure, 1,93 m, Miami Hurricanes

James Wade a la chance de pouvoir compter sur un roster sans véritable grosse faiblesse, ni besoin vital. Sans un coup du sort provoqué par Dearica Hamby, qui sait jusqu’où serait allé le Sky la saison dernière en playoffs ? S’il faut toutefois chercher un secteur à renforcer pour revoir encore les prétentions de Chicago à la hausse, pourquoi ne pas viser une poste 4 à l’énergie folle et au potentiel élevé comme Beatrice Mompremier ?

La joueuse de Miami a la taille et les qualités physiques pour faire des dégâts immédiatement en WNBA, mais aussi assez de marge de progression (en attaque particulièrement) pour que quelques saisons dans un collectif expérimenté et bienveillant la fassent passer dans une autre dimension.

Sa santé est un gros point d’interrogation et c’est justement une blessure au pied qui l’a empêchée de faire une saison pleine avec les Hurricanes. On ne voit pas une équipe avec l’un des cinq premiers picks prendre la pari Mompremier, mais une team comme Chicago, avec un excellent coach et une situation où personne n’attendra monts et merveilles d’elle, paraît optimale.

Là aussi, on s’apercevra peut-être dans quelques années qu’il s’agissait d’un steal si elle part avec le pick 7 ou même bien plus bas, comme semblent le penser beaucoup d’insiders US.

Draft 2020

9- Bella Alarie (New York Liberty)

Intérieure, 1,93 m, Princeton Tigers

Si Bella Alarie ne jouait pas dans une mid-major comme Princeton, mais dans une place forte de NCAA comme UConn, personne ne se poserait sans doute la question de la pertinence de la drafter au 1er tour. Mais l’ailière joue en Ivy League, un championnat où elle a toutefois montré des qualités évidentes et un profil idéal pour la WNBA en 2020.

Alarie a la taille, l’adresse extérieure et les skills pour être une joueuse dévastatrice sur le poste 4, où elle est aussi capable de briller dans la raquette. Son arsenal est diablement complet et va même jusqu’à de vraies capacités défensives au niveau de la protection du cercle. Elle devra évidemment prouver qu’elle est capable de franchir le gap qui existe entre le niveau de la ligue dans laquelle elle évoluait et la WNBA. New York, qui a récupéré ce pick 9, a comme Dallas un peu de temps pour développer un noyau dur autour de jeunes joueuse. Voilà qui siérait à merveille à Bella Alarie.

On ne sait pas encore quelles joueuses seront draftées plus tôt, mais si Dallas fait bien le choix de prendre Sabally, Walker et Hebard avant, ça ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de place pour Alarie et sa polyvalence, ou que l’un des picks précédemment cités ne sera pas tradé.

Bella Alarie a un avantage intéressant à faire valoir. Elle connaît le milieu du basket professionnel, puisque son père Mark a joué en NBA (à Denver et Chicago notamment) et que son parrain est Jay Bilas, ancien joueur et assistant de Coach K à Duke, devenu consultant sur ESPN. Elle ne tombera pas des nues en découvrant les affres du haut niveau.

En termes de dépaysement, passer du New Jersey, où était son université de Princeton, à Brooklyn, est moins radical qu’un déménagement à l’autre bout du pays. C’est aussi un plus auquel les Liberty, s’ils ont l’opportunité de la récupérer aussi “bas”, penseront forcément.

10 – Mikiah Herbert-Harrigan (Phoenix Mercury)

Ailière, 1,88 m, South Carolina Gamecocks

A South Carolina, il n’y a pas que Tyasha Harris. Dawn Staley a tranquillement encadré l’évolution de Mikiah Herbert-Harrigan, qui est devenue en quelques mois l’une des meilleures ailières NCAA. Malgré une relative discrétion, “MHH” est extrêmement complète, avec une taille et une panoplie qui lui permettent d’être une vraie “two-way player” comme les coaches aiment tant. On ne sait pas encore si elle évoluera au poste 3 ou au poste 4 en WNBA, mais Phoenix a justement perdu une joueuse de classe mondiale avec cette même polyvalence et ce gabarit en la personne de DeWanna Bonner.

Herbert-Harrigan n’a évidemment pas encore la classe de la nouvelle joueuse de Connecticut, mais elle sait prendre ses responsabilités en attaque si besoin et shoote à 40% à 3 points. La défense reste son atout majeur et son profil de couteau-suisse sera extrêmement précieux. On l’imagine complètement se fondre dans l’ambitieux projet du Mercury autour de joueuses beaucoup plus expérimentées et qui auront besoin d’une bouffée d’air frais.

11- Crystal Dangerfield (Seattle Storm)

Meneuse, 1,65 m, Connecticut Huskies

Pour commencer, on est obligés de reconnaître que Diamond DeShields va avoir de la concurrence pour le titre de joueuse avec le nom le plus stylé. Crystal Dangerfield (qui se prononce bien “Deyndjeur-field”, comme le danger en anglais) peut être selon nous, le renfort sur le poste 1 dont aura besoin le Storm pour pour être crédible dans la reconquête du titre. Sue Bird n’est malheureusement pas éternelle et elle revient qui plus est d’une lourde blessure. Ajouter une shooteuse-dynamiteuse comme Dangerfield dans la rotation arrière avec Jordin Canada (qui pour le coup n’est pas à l’aise à 3 points) et Sami Whitcomb offrirait une très belle variété à Seattle. Et si la meneuse de UConn parvient à montrer autant de poigne dans l’organisation du jeu que chez les Huskies, préparer la succession de la légende Bird avec une autre joueuse formée par Geno Auriemma peut avoir du sens.

Le vraie question est de savoir si Dangerfield tombera aussi bas dans cette Draft 2020. On ne peut pas exclure la possibilité que l’une des équipes entre le 5e et le 10 pick soit tombée amoureuse de la tenace et accrocheuse joueuse d’1,65 m, qui a toujours compensé sa taille par une énergie et une agressivité offensive difficiles à matcher.

Si Seattle en a l’opportunité, il ne faudra pas hésiter une minute.

Joyner Holmes

12- Joyner Holmes (New York Liberty)

Intérieure, 1,91 m, Texas Longhorns

On avait pris l’option de penser que Washington miserait sur la meilleure joueuse théorique encore présente en cette fin de 1er tour. C’est en ce sens que l’on avait choisi Joyner Holmes, l’intérieure de Texas. Le fait que New York ait récupéré ce pick ne change pas foncièrement la donne, si ce n’est que Holmes semble encore bien plus adaptée à ce que recherchera Gotham. Tina Charles partie, récupérer du talent à l’intérieur ne sera pas du luxe.

A son arrivée chez les Longhorns en 2016, Holmes avait une cote très élevée et beaucoup l’imaginaient dominer en NCAA. Si son impact physique et son énergie ont toujours été précieuses, il a fallu attendre cette année senior pour la voir franchir un vrai palier et lui imaginer un brillant avenir chez les pros.

New York est l’occasion d’avoir un temps de jeu sans doute bien plus important qu’elle n’en aurait eu à Washington, où le frontcourt est mieux garni et les ambitions immédiates plus élevées. Walt Hopkins, le nouveau coach, tirerait forcément profit de sa faculté à défendre sur plusieurs profils et à mettre le souk en attaque grâce à sa dureté.

Les autres joueuses à suivre dans cette Draft 2020

Kiah Gillespie : l’ailière de Florida State peut amener une vraie force de frappe offensive à l’équipe qui la draftera. Dans la plupart des Mock Drafts, elle n’est jamais loin du 1er tour.

Kitija Laksa : L’arrière lettone a manqué sa dernière saison universitaire à cause d’une blessure au genou après avoir été excellente à South Florida. Si on l’avait vue en NCAA cette saison, elle aurait probablement pu prétendre à bien mieux dans cette promo, dont elle est assurément l’une des meilleures shooteuses.

Japrice Deen : la meneuse de UCLA a fait une saison solide en Californie et son hyperactivité peut séduire.

Leaonna Odom : pour les équipes en quête de polyvalence, l’ailière de Duke peut être une superbe pioche, tant elle est capable d’apporter des choses des deux côtés du terrain.

Te’a Cooper : réduire l’arrière de Baylor (qui avait commencé sa carrière universitaire à South Carolina) au statut de fiancée de Dwight Howard serait injuste tant elle a affiché des promesses intéressantes sur sa capacité à dérouter les défenses et à shooter efficacement à 3 points.

Mikayla Pivec : l’arrière d’Oregon State a fait une superbe carrière en NCAA et il est très possible que son professionnalisme et son altruisme trouvent preneurs en WNBA.

Alexa Willard : L’arrière de Missouri State à la taille atypique pour son poste (1,88 m) est souvent considérée comme l’une des perles cachées que l’on retrouvera au 2e tour de cette Draft 2020.

Le récapitulatif de notre Mock Draft 2020

1- Sabrina Ionescu (New York Liberty)

2- Satou Sabally (Dallas Wings)

3- Lauren Cox (Indiana Fever)

4- Chennedy Carter (Atlanta Dream)

5- Megan Walker (Dallas Wings)

6- Tyasha Harris (Minnesota Lynx)

7- Ruthy Hebard (Dallas Wings)

8- Beatrice Mompremier (Chicago Sky)

9- Bella Alarie (New York Liberty)

10- Mikiah Herbert-Harrigan (Phoenix Mercury)

11- Crystal Dangerfield (Seattle Storm)

12- Joyner Holmes (New York Liberty)

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