Au cours de cette soirée qui était placée sous le signe des retrouvailles, puisque qu’Angel McCoughtry jouait pour la première fois contre son ancienne équipe, l’objectif des Aces était très clairement de se relever suite à la défaite sur le fil subie face à Chicago lors du match précédent.
Si les Aces prennent vite un court avantage dans les premières minutes de la rencontre grâce à une McBride ayant retrouvé l’adresse qui lui avait fait défaut face au Sky, le Dream refuse toutefois de laisser les filles de Bill Laimbeer prendre le large.
Du côté des Aces, A’ja Wilson se montre très active dans la raquette, et cette agressivité offensive contraint Mo Billings à commettre deux fautes dès le début du match. En parlant d’A’ja, les adeptes d’instragram auront sans doute remarqué qu’elle porte depuis peu une botte en dehors des terrains. Pour l’instant, la rookie de l’année 2018 ne semble pas dérangée par un quelconque pépin physique pendant les matchs, mais il faudra garder un oeil sur la situation dans les semaines à venir, car une absence de Wilson pourrait porter d’importants préjudices aux Aces.
Du côté d’Atlanta, c’est la très entreprenante Chennedy Carter qui mène la danse. La rookie-sensation attaque le cercle et provoque des fautes à tout va. Elle n’a pas froid aux yeux, et malgré sa taille moyenne, elle n’hésite pas à finir dans la raquette, même face à deux défenseurs ! Avec dix points lors du premier quart-temps, elle mène son équipe d’une main de maître, et permet au Dream de revenir à deux points de son adversaire (18-20) à une minute trente de la fin du quart-temps.
Le deuxième quart-temps est lui aussi disputé dans ses premières minutes, mais le Dream a beau faire tout son possible pour talonner les Aces, Vegas prend progressivement l’avantage grâce au duo infernal Wilson/Hamby. Le number 1 pick de l’année 2018 enchaîne les actions décisives et fait comprendre à tous que l’écarter de la course au titre de MVP serait une grave erreur. En plus de cela, McBride retrouve son adresse légendaire et artille à trois points. Les joueuses d’Atlanta commettent de nombreuses fautes et Chennedy Carter trouve moins d’espace pour s’exprimer qu’en début de match. L’agressivité offensive et défensive des Aces paie donc, et permet à l’éauipe de Bill Laimbeer de rejoindre les vestiaires avec un avantage de douze points (35-47) à la mi-temps.
La tendance du match se confirme tout simplement au cours du troisième quart-temps. Les efforts combinés d’une Élizabeth Williams en grande forme et d’une Blake Dietrick qui cherche à battre la mesure pour son équipe ne suffisent pas face à des Aces en réussite. Résultat, l’écart n’a en rien été réduit à la fin du troisième quart-temps, et le Dream est mené 54-77.
À l’issue d’un quatrième quart-temps où n’aura eu lieu aucun miracle, le Dream subit finalement une assez lourde défaite 70-90 face aux demi-finalistes de l’an passé. Parmi les observations de la soirée, on note que la prestation d’Angel McCoughtry fut un peu en-deça de ses vingt-cinq points du premier match. Mais avec douze points et sept rebonds, on peut dire que la performance de l’ancienne franchise player du Dream reste néanmoins solide. Enfin, on aura vu le Dream progressivement s’éteindre dans ce match, à l’image de sa rookie Chennedy Carter, très en forme lors du premier quart-temps, puis moins décisive sur le reste du match. Il sera sans doute important que l’effectif de Nicki Collen parvienne à trouver un meilleur équilibre si le Dream espère continuer sur la lancée qu’il avait initiée lors du premier match et faire sentir aux pronostiqueurs pessimistes de la Team Swish-Swish qu’ils avaient tort de miser contre lui.
