UConn retrouve la finale, duel de feu à venir avec South Carolina !

L’avant-dernière nuit de ce tournoi nous a livré deux matchs bien différents pour déterminer qui jouera le titre dans la nuit de dimanche à lundi. Encore des moments forts et un rendez-vous à ne pas manquer avec une bien trop longue pause…

Louisville vs South Carolina

Par Romain André

Comme un an auparavant on a retrouvé Aliyah Boston en pleurs. Mais cette fois ci, les larmes étaient de joie. En effet, South Carolina a maitrisé et dominé son match face à Louisville avec une victoire 72-59. Pas de tir de la gagne raté au buzzer pour Boston et ses coéquipières, mais un ticket pour la deuxième finale de la March Madness de l’histoire de South Carolina après le titre de 2017 autour de A’ja Wilson.

Des larmes également du côté de Louisville et notamment d’Emily Engstler, qui à quelques minutes de la fin, s’est vu obligée de sortir dû à un problème de fautes, laissant ses coéquipières et mettant fin aux espoirs de remontées miracle. De la frustration, de la tristesse, elle qui jouait son dernier match avec Louisville avant de se présenter à la Draft WNBA. Deux moments émouvants bien différents, qui font d’autant plus apprécier ce sport.

Parlons un peu du match. On s’est ennuyé. Était-ce vraiment un match de Final Four ? Car on a assisté à un manque d’intensité qui ne rendait pas honneur à l’événement. Un match qu’on voyait serré avec un possible upset de Louisville qui n’était pas favori, que nenni ! Les Cardinals ont pris le match à l’envers, accusé un retard de 10 points d’entrée de jeu et ne sont jamais vraiment parvenus à le combler. Le point clé du match était le secteur intérieur et force est de constater que South Carolina s’est fait plaisir, fait symbolisé par le match de la machine Aliyah Boston (23 points / 18 rebonds). La troupe de Dawn Staley a aussi pu s’appuyer sur son secteur extérieur qui a enfin répondu présent (Beal/Cooke/Henderson cumulant un 13/27).

Si Hailey Van Lith a fait quelques stats avec 9 points à 4/11 au tir (9 rebonds, 3 passes, 3 interceptions), c’était plutôt un match sans, avec un impact bien moindre que ce qu’on lui connaît. Le match de Louisville s’est plutôt organisé autour du trio Engstler (18 points), Smith (14 points) et Cochran (14 points). Cochran qui nous a offert une super performance avec de la réussite, elle qui montre parfois quelques limites. Louisville a en tout cas fait un joli parcours et a montré une nette progression par rapport à l’an dernier. Si Engstler se présente à la Draft, il y a aura toujours le phénomène Van Lith la saison prochaine dans l’université du Kentucky.

Les Gamecocks (allez donc checker la blague Not Safe For Work de Diana Taurasi lors de son commentaire du match avec Sue Bird), de leur côté, savaient que l’adversaire serait redoutable en finale et ce sera le cas. UConn sous Geno Auriemma n’a jamais perdu une finale en 11 participations !

UConn vs Stanford

par Shaï Mamou

Certains spectateurs chafouins trouveront que la maladresse presque pathologique des deux équipes sur certaines périodes du match n’était pas à la hauteur de l’événement. A vrai dire, lorsque l’on passe outre ce fait évident dans une rencontre de cet enjeu et avec des joueuses aussi jeunes, il faut avouer que tactiquement et dans son déroulé, cette opposition entre UConn et Stanford, remportée (68-53) a été d’un superbe niveau.

Le comportement des joueuses et des deux staffs, aussi, est à saluer. On a senti l’immense respect entre les deux groupes et de l’affection entre certaines joueuses habituées à se retrouver sous le maillot de Team USA chez les jeunes. Lorsque Cameron Brink, dont on va encore pouvoir profiter deux ans de plus en NCAAW – personne n’est prêt pour le cheat code qu’elle sera à son arrivée en WNBA – a pris Paige Bueckers dans ses bras en lui intimant l’ordre d’aller gagner le titre, tout était dit.

Bueckers, justement, a encore été à la hauteur du rendez-vous. Pas besoin de scorer aussi fort qu’au tour précédent. Il fallait frapper au bon moment et être la chef d’orchestre dont les Huskies avaient besoin. Elle l’a fait, en pilotant (14 pts 5 pds) une équipe et une défense magnifiquement préparées par Geno Auriemma, qui a rappelé qu’il n’était pas le premier venu en matière de coaching. L’avantage supposé de Stanford dans la raquette a été compensé par des efforts collectifs épatants et des coups de chaud de certaines joueuses dans des moments opportuns.

 Evina Westbrook (12 pts, 6 rbds en sortie de banc) s’est rappelée qu’elle savait scorer, Aliyah Edwards a démontré une combativité et un sang froid assez épatants pour une sophomore et l’énergie de Nika Muhl a de nouveau été éreintante par procuration. Que dire d’Azzi Fudd, capable de trouver le calme intérieur pour enchaîner les lancers francs après une perte de balle qui a laissé craindre le pire aux fans de UConn ? Se dire que Fudd, Bueckers et Edwards vont poursuivre leur aventure ensemble après, peut-être, un premier sacre, est une pensée effrayante pour les adversaires des Huskies…

Le match a été serré jusqu’au bout mais ce sont bien les filles d’Auriemma, aussi ému que taquin à la fin de la rencontre, qui iront défier South Carolina dans la nuit de dimanche à lundi (2h, heure française).

On aura donc les deux derniers coachs de Team USA face à face, sur les terres de l’équipe entraînée par celle qui leur a succédé, Cheryl Reeve. Le symbole est beau, on espère que le match le sera tout autant. Avec des équipes emmenées par les deux dernières National Player of the Year, on ne se fait pas trop de souci.

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