#3 : Candace Parker
35 ans, intérieure, Chicago Sky
Elle est (re) venue, elle a vu, elle a vaincu. Après avoir pris la décision la plus difficile de sa carrière en quittant Los Angeles où elle faisait partie des meubles et des divinités locales, Candace Parker savait qu’elle serait attendue au tournant. Débarquer à 34 ans à Chicago, où elle a grandi, avec la pression de gagner rapidement pour ne pas dire immédiatement, tout le monde n’est pas capable de le gérer. Malgré une blessure en cours de route, CP3 l’a fait mieux que personne. Sa présence, son leadership et son talent (elle a quand même tourné à 13.3 points, 8.4 rebonds et 4 passes avec des statistiques avancées qui témoignent de son importance) ont complètement changé la trajectoire d’une équipe que l’on savait talentueuse mais aussi incapable de briser ses barrières psychologiques. En défense, à la création, parfois au scoring, Candace a montré qu’elle regorgeait encore de basket et pouvait instantanément transformer une franchise ambitieuse mais limitée en champion WNBA. Pas besoin de vous faire un dessin sur ce que représenterait un back to back dans une ligue où personne n’y est parvenu depuis presque 20 ans…