Jasmine Thomas nous parle de sa défense, de Curt Miller et d’Alyssa Thomas

Depuis 2017, Jasmine Thomas est la meneuse et le cerveau du Connecticut Sun. Ce n’est pas hasard si le groupe de Curt Miller est l’un des plus réguliers et performants en WNBA depuis cette date. L’ancienne joueuse de Washington et Atlanta fait généralement moins parler d’elle que ses coéquipières Jonquel Jones, Alyssa Thomas ou DeWanna Bonner, mais elle n’en est pas moins cruciale pour le bon fonctionnement de la franchise.

En marge de sa participation à la journée JR NBA-Her Time to Play Day, celle qui avait signé un petit chef d’oeuvre à 31 points dans le game 1 de la demi-finale contre Las Vegas a répondu à nos questions.

Jasmine, tu as fait ton cursus universitaire à Duke, qu’est-ce que tu retiens de tes années là-bas ?

Mon meilleur souvenir sur le terrain, c’est d’avoir gagné deux fois de suite le titre dans la Conférence ACC (Atlantic Coast Conference). En dehors du terrain, c’était à chaque fois les cours que l’on suivait en été. C’est une période différente où tu peux vraiment créer des liens avec des coéquipières. Les cours sont moins stressants, notamment parce que le planning de nos entraînements n’est pas aussi exigeant et parce qu’il y a beaucoup moins de monde sur le campus et en classe à cette période.

Connecticut est une équipe qui brille par sa défense. Tu as été dans des meilleurs cinq défensifs de la saison trois fois. D’où te vient cette envie d’être toujours une joueuse d’élite dans ce secteur ?

Depuis que je suis petite, j’ai toujours retiré beaucoup de fierté de mon jeu en défense. Le tout premier coach que j’ai eu dans ma vie n’avait que ce mot là à la bouche. Il utilisait la défense pour bâtir notre discipline, notre esprit de compétition et notre personnalité. Je pense que ça m’est toujours resté. J’ai vraiment un respect particulier pour les joueuses qui sont capables de jouer réellement des deux côtés du ballon à chaque seconde qu’elles passent sur le terrain. En fait, c’est comme ça que je veux que l’on se souvienne de moi plus tard.

Tu as joué en Israël, en République tchèque, en Turquie… Qu’est ce que tu as appris de ces expériences hors des Etats-Unis sur le plan personnel et professionnel ?

J’ai aussi joué en Pologne et en Russie. Sur le plan professionnel, j’ai appris que ce business et la façon d’être pro dans le basket était extrêmement variable selon le pays et le club dans lequel tu te trouves. C’est quelque chose qui peut être frustrant. J’ai aussi appris que le style de jeu pratiqué n’était pas le même selon le pays, mais aussi selon la compétition. Le jeu est différent entre le championnat national et l’Eurocup, mais aussi entre l’Eurocup et l’Euroleague. Sur le plan personnel, je suis assez fière de pouvoir dire que je fais l’effort d’apprendre à chaque fois la culture des pays dans lesquels j’ai vécu. Tu ne peux pas juger un pays et ses gens simplement avec ce que te montrent les médias. Quand tu vis réellement quelque part et que tu gardes l’esprit ouvert, tu développes une compréhension et un respect pour les autres cultures. Je crois vraiment que c’est ce qui est le plus important dans ces expériences à l’étranger.

Il y a un nouveau CBA en place en WNBA et la ligue a fait de belles avancées. Qu’aimerais-tu voir comme progrès pour les joueuses dans les années à venir ?

C’est vrai, le nouveau CBA nous a permis de faire des avancées énormes dans la bonne direction pour ce qui est du salaire, de la santé, de la maternité, des opportunités hors-saison, de la compensation et globalement de l’expérience de vie qu’est une carrière de joueuse. Je pense évidemment que les salaires devraient continuer à augmenter. Mais ce que j’adorerais vraiment, c’est que l’on puisse voir plus de franchises et de places dans des rosters pour les joueuses à l’avenir.

Est-ce qu’il y a des joueuses ou des joueurs dont tu t’es particulièrement inspirée ?

Chez les femmes, Cynthia Cooper, des Houston Comets. Pour les hommes, je dirais Vince Carter.

Curt Miller est l’un des meilleurs coachs de la ligue. Qu’est-ce qui le différencie des autres selon toi ?

Il n’essaye pas de changer la joueuse que tu es. Une fois que tu t’installes dans son système, il te permet vraiment de simplement jouer ton jeu. Coach Miller donne une énorme importance à la personnalité des joueuses qu’il met ensemble. Son but, c’est de créer une atmosphère familiale. L’attitude que l’on sur le terrain et encore plus dans le vestiaire est une composante énorme de notre équipe. Je pense que le succès que l’on a reflète bien ça.

Tu joues avec Alyssa Thomas depuis quelques années maintenant. Comment la décrirais-tu, elle et son énergie si unique.

Alyssa un moteur comme je n’en ai jamais vu chez personne d’autre. Elle ne se fatigue absolument jamais. C’est une joueuse intelligente, forte, mais aussi douée techniquement, en attaque comme en défense. Cette combinaison de talent, d’esprit de compétition et de qualités athlétiques est extrêmement rare. Clairement, tu es contente de jouer avec elle et pas contre elle (rires).

Jasmine Thomas participait à la journée “Jr. NBA – Her Time to
Play Day”. Vous trouverez plus d’informations sur OWQLO, l’application
officielle de la Jr. NBA en Europe et en Amérique latine. »

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