Julie Allemand, pas à pas…

Depuis l’arrivée de la liégeoise Julie Allemand à l’ASVEL, en 2018, celle-ci fait l’unanimité au sein de son club. La rumeur dit même que certains Lyonnais auraient laissé tomber leur sacro-sainte Rosette au profit des Boulets sauce Lapin. C’est dire l’influence de la Belge chez les Lionnes…

Elue meilleure meneuse de la saison 2018-19, on peut dire que l’expatriation de Julie se passe parfaitement bien. Mais elle en a déjà parlé à plusieurs reprises, Julie a aussi en ligne de mire la WNBA. Il ne s’agit pas de paroles en l’air puisqu’elle a été draftée en 2016 par les Indiana Fever.

A peine quelques jours après avoir soumis une liste de choix à Emma Meesseman, c’est à présent l’occasion pour Swish Swish de discuter WNBA avec Julie Allemand, tout simplement 🤩

Julie et la WNBA,
qu’est-ce que ça dit ?

Tu ne caches pas que la WNBA est un objectif pour toi. En juin dernier, tu disais vouloir attendre d’être prête, mentalement et physiquement. T’es-tu fixée une échéance ? Ou est-ce que tu vis plus ça au feeling et au fil de l’expérience engrangée ?

C’est vrai que je ne veux pas aller trop vite en WNBA, que je veux prendre mon temps et être prête. Je n’ai pas spécialement d’échéance, je dirais que c’est plutôt du feeling avec l’expérience engendrée, oui. Je veux que ça soit le bon moment. Je ne veux pas me précipiter et que ça soit une erreur. Je sais que j’ai encore le temps, je ne suis pas encore prête pour y aller. Step by step, saison par saison et été par été.

© FIBA

Le fait d’avoir été draftée, est-ce une pression positive pour toi ? Tu te souviens de comment tu as vécu ce moment ?

Ce n’est pas une pression. Je vis ça plutôt bien, contente parce que ça reste une récompense personnelle, une récompense qu’on doit se rappeler quand on a des moments plus difficiles.
Je me rappelle de ne même pas avoir suivi la draft durant la nuit. Je me suis réveillée le matin, et j’ai vu beaucoup de notifications sur mon téléphone. C’est là que j’ai compris. C’était une joie personnelle, un moment unique c’est sûr !

Que ce soit à l’ASVEL ou chez les Cats, tu as l’occasion de côtoyer des joueuses qui évoluent en WNBA. Vous en discutez parfois ? Partagent-t-elles leur expériences ? Est-ce qu’Alysha Clark te file des tuyaux autour d’un des bons petits plats qu’elle mitonne ? 😋

Ça nous arrive parfois de discuter de la WNBA avec Alysha. Mais pas de manière régulière non plus. Je sais que c’est le plus haut niveau, je regarde des matchs et j’analyse le jeu. C’est encore un autre monde. Mais je sais que des filles comme Alysha ou Emma Meesseman sont des filles qui m’aideront énormément sur un terrain juste en me disant quelques mots/phrases.

As-tu suivi cette saison 2019 ? Si oui, qu’en as-tu pensé ? Des révélations, déceptions, coups de coeur ?

J’ai suivi cette saison-ci un peu plus que les autres parce que je connais de plus en plus de joueuses. J’aime bien l’équipe de Seattle, notamment grâce à Alysha aussi, même si cette saison elles étaient bcp plus en difficulté avec l’absence de Stewart et Bird.
Je voulais aussi voir comment Marine allait gérer sa première saison WNBA. Et supporter Emma et Kim avec Washington.
Pour moi, c’étaient les Mystics qui devaient remporter le titre. Je suis contente pour elles. Elles ont été assez constantes tout au long de leur saison !
J’ai aussi été agréablement surprise par le Chicago Sky! Elles ont montré beaucoup d’envie et ont fait de bons résultats à mon goût.

Quelle(s) joueuse(s) de WNBA t’inspire(nt) ?

J’ai toujours été fan de Diana Taurasi. La simplicité de ses gestes, mouvements, de son jeu. J’aime aussi le jeu de Sue Bird, organiser son équipe tout en sachant être dangereuse et tuer un match.
Je regarde de plus en plus Courtney Vandersloot qui joue au Chicago Sky. J’aime bien sa façon de jouer aussi et de savoir prendre les bonnes options au bon moment. Sinon, bien évidemment, Emma Meesseman qui, même si ce n’est pas mon poste, m’impressionnera toujours!

© fiba.basketball

Cet été, toutes les Lionnes ont fait un voyage à San Antonio où vous avez pu rencontrer et partager un moment avec le trio mythique des Spurs : Duncan/Parker/Ginobili. Comment as-tu vécu cette 1ère expérience américaine ? As-tu pu sentir la différence au niveau des infrastructures et des moyens mis en place ?

Le voyage à San Antonio était magique. Il n’y a pas de mots pour ce que nous a fait vivre Tony chez lui. C’est sûr que quand on voit les infrastructures des San Antonio Spurs, c’est encore complément différent de la France ou de la Belgique. Mais ça ne m’étonne pas. J’avais déjà visité une université et je savais à quoi m’attendre. Mais c’est sûr que c’est toujours impressionnant d’y être.

Quels sont tes objectifs pour cette saison avec l’ASVEL et les Cats ?

Cette année avec l’ASVEL, On va essayer d’être le meilleur possible sur tous les tableaux. Que ça soit le championnat français, la coupe de France ou encore l’Euroleague. On a vraiment pour but d’atteindre le final 4 de l’Euroleague. Et on sait que ça va demander énormément d’énergie, de travail et surtout un groupe soudé.
Avec les Cats, on va bientôt se rejoindre pour la qualification pour le championnat d’Europe. C’est important pour nous de faire deux bons matchs, pour le collectif, se retrouver, faire un bon step pour la suite mais surtout pour avoir un bon sentiment avant février qui reste notre moment le plus important. C’est la qualification au TQO (= Tournoi de qualification olympique) pour les JO. On se doit d’être prêtes. Ça serait un rêve qui se réalise. Je veux nous voir l’été à Tokyo.

© fiba.basketball
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