Cathy Engelbert, des débuts plus que réussis

La nouvelle “commissionner” de la WNBA a clairement récupéré la patate chaude en acceptant le poste en août 2019. Sur la table l’attendait en effet le nouveau CBA à négocier avant le début de la saison 2020. Entre autres !

1ère étape : le nouveau CBA

Bilan des opérations ? Une réussite, pas de grève, plusieurs pas en avant appréciés par les joueuses et les fans. Le salaire moyen de la ligue tourne à présent autour des 130 000$, le faisant passer au-dessus des six chiffres pour la première fois. La rémunération des meilleures joueuses est triplée. Le CBA prévoit également des congés parentaux entièrement rémunérés, davantage d’aides à la garde d’enfants. Les joueuses chevronnées qui mettent entre parenthèses leur désir d’enfants durant leur carrière reçoivent jusqu’à 60 000$ pour les coûts liés à l’adoption, à la maternité de substitution, à la congélation des ovules ou au traitement de la fertilité. Bref, on se dit que ça part bien… et là, l’ouragan 2020 déboule.

2ème étape : la gestion de la pandémie mondiale

La première difficulté, on ne vous apprendra rien, a été la crise sanitaire mondiale. La pandémie a bouleversé le calendrier de la ligue mais manquer une saison complète était un risque financier énorme par rapport aux sponsors et même aux fans. “Cela aurait été impensable de ne plus faire partie du paysage sportif pendant 20 mois” a déclaré, a posteriori, Cathy Engelbert. Le système de la Wubble, située à Bradenton en Floride, est à nouveau un modèle de réussite.

Pendant près de 100 jours, plus de 300 personnes, dont les coachs et les arbitres, se sont soumis à des protocoles stricts de tests, de traçage et d’isolement. Cela a permis à la ligue de 12 équipes de jouer une saison tronquée de 22 matchs sans incident. Masterclass !

Cathy Engelbert en plaisante presque : “Ma prochaine carrière pourrait être dans les maladies infectieuses parce que j’ai beaucoup appris sur la façon dont le virus se présente“.

Il faut dire que les 33 années passées par l’actuelle patronne de la WNBA au sein de Deloitte LLP lui ont permis de développer un don pour l’élaboration de théories et de scénarios pour faire face aux inconnues. Au sein du cabinet comptable, elle a ainsi dû faire face à la crise de l’épargne et des prêts des années 1980 et 1990, la bulle Internet puis l’effondrement financier de 2008-2009. Finalement, le Covid, c’est presque “Another Day at the Office” pour Cathy….

3ème étape : soutien à la justice sociale

L’autre challenge de 2021 a été de mettre en avant la lutte pour plus de justice sociale. Face aux différents drames qui ont secoué l’Amérique, la WNBA a été un acteur actif du changement. Si les joueuses en sont le visage à l’écran, il serait injuste de ne pas mentionner le soutien et les initiatives promulguées par la ligue elle-même et donc, indirectement, par sa boss.

A ce sujet, Cathy Engelbert déclare : “Les émotions étaient si brutes. C’est devenu plus important que le basket. Je ne pourrais pas être plus fière de la façon dont les joueuses se sont mobilisées”.

Lorsqu’elle jouait au basket à la fac de LeHigh, sous les ordres de la grande Muffet McGraw, Cathy Engelbert était meneuse de jeu. Ce n’était pas une grande marqueuse, mais elle dirigeait l’attaque et se délectait des passes décisives. Un style de leadership qu’elle a appliqué avec succès à la WNBA : “Les grands leaders savent comment s’entourer de personnes formidables.”

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