Preview Saison 2020 : New York Liberty

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New York Liberty : Bilan Saison 2019

📈

  • 10 Victoires – 24 Défaites
  • 11ème de la régulière
  • Pas de qualification en playoffs

A New York, les saisons se suivent et se ressemblent. 11ème en 2018, c’est à la même place que va échouer le Liberty en 2019. Malgré une Tina Charles dominante, malgré un backcourt rempli de talents jeunes et prometteurs (Kia Nurse, Asia Durr, Marine Johannes, Bria Hartley,…), la mayonnaise ne prend pas sous l’égide de la coach Katie Smith, qui se verra d’ailleurs remerciée à l’issue de la saison.

Il faut dire, à la décharge de cette équipe, que les circonstances hors terrain n’ont pas aidé sa coach à travailler dans la sérénité (vente de la franchise, matchs joués dans une petite salle indigne de la grandeur de la franchise et du standing de la WNBA…). Toujours est-il qu’il ne fait pas bon supporter une équipe new-yorkaise par les temps qui courent. L’optimisme est néanmoins de mise avec l’obtention du premier pick de la Draft pour renforcer l’effectif à l’aube de cette saison 2020.

✍️ Mouvements de l’intersaison

👋 Départs : Bria Hartley (Mercury), Tina Charles (Mystics), Brittany Boyd (Cut), Nayo Raincock-Ekunwe (non resignée), Tanisha Wright (retraite), Marine Johannès (suspendue), Han Xu (suspendue), Reshanda Gray (Cut), Rebecca Allen (non-active personal decision)

🤝 Arrivées : Layshia Clarendon (Sun), Sabrina Ionescu (Draft), Megan Walker (Draft), Jazmine Jones (Draft), Kylee Shook (Draft), Leaonna Odom (Draft), Jocelyn Willoughby (Draft), Joyner Holmes (Draft)

On savait que le départ de Tina Charles était dans l’air, cela a fini par se confirmer avec un trade juste avant la Draft avec les Mystics et les Wings. Avec son départ, c’est une page qui se tourne définitivement du côté de New York. Place désormais à l’ère Sabrina Ionescu et la jeunesse, avec pas moins de 6 rookies dans l’effectif. A noter également l’arrivée d’un nouveau coach en la personne de Walt Hopkins. Table rase on vous disait.

Côté frenchies, on déplorera la suspension cette saison pour raisons personnelles de Marine Johannès et le départ de Bria Hartley, partie renforcer les lignes arrières du Mercury.

Enfin, à l’approche de la bulle, le Liberty a dû, lui aussi, composer avec quelques défections et tout d’abord celle de Rebecca Allen. Joyner Holmes, draftée en 19e position par le Storm mais non conservée, a été signée pour pallier à cette absence. Dernier rebondissement en date, la blessure d’Asia Durr qui sera absente toute la saison et a décidément bien des difficultés à faire démarrer sa carrière.

🔍 Le point sur l’équipe

Roster :

Cinq Majeur présumé :

C’est une toute nouvelle équipe qui est à reconstruire à New York et il est difficile de savoir quels choix le nouveau coach va bien pouvoir effectuer. Quelques certitudes subsistent. Draftée en 1e position et garante de l’essentiel de la hype new yorkaise, Sabrina Ionescu sera à coup sur titulaire au poste 1. Déjà présentes dans l’équipe, Kia Nurse et Amanda Zahui B devraient servir de cadres à ce jeune effectif.

C’est ensuite que le choix semble cornélien vu le manque de certitudes sur les ailes. Le forfait d’Asia Durr devrait laisser la place à Layshia Clarendon pour garder un peu d’expérience dans le 5. Enfin, bien que ce ne soit pas son poste naturel, il ne serait pas impossible de voir Megan Walker, sur le papier la rookie la plus talentueuse après Ionescu, tenter de tenir le poste 4 grâce à sa longueur et sa qualité de shoot. Cependant, au vu de son récent test positif au Covid-19, elle devrait intégrer le groupe avec un certain retard. En attendant, nul doute que les plus expérimentées Amanda Zahui B et Kiah Stokes pourront tenir la raquette. A moins qu’une autre rookie ne vienne mettre son grain de sel.

🤩 Le Point Fort : Sabrina Ionescu

En récupérant le premier choix de la Draft 2020, New York savait qu’il venait de mettre la main sur la première pièce d’une reconstruction en la personne de Sabrina Ionescu. Véritable phénomène en NCAA, elle a battu tous les records et n’aura finalement manqué que d’un titre universitaire pour couronner un parcours presque parfait.

Sans présumer du plafond de la joueuse et de ce qu’elle sera capable de produire à court terme, il parait clair que le Liberty a fait l’acquisition d’un talent rare. Il sera désormais question de la développer sans la brûler, chose souvent compliquée dans la ville qui ne dort jamais.

Malgré les absences d’Asia Durr et Marine Johannès, le secteur arrière reste assez bien fourni en talent (Jazmine Jones, Kia Nurse) et il sera également important de trouver le bon équilibre avec “l’expérimentée” Layshia Clarendon pour encadrer les jeunes.

😫 Le Point Faible : la jeunesse de l’effectif

On le sait, les équipes jeunes peuvent être très excitantes à regarder, elles sont rarement récompensées de victoires. Sabrina a beau être un phénomène générationnel, il est très peu probable qu’elle arrive, en saison rookie, à tirer son équipe vers les victoires, là où une star de la trempe de Tina Charles a échoué. Mais l’essentiel est ailleurs pour New York à court terme : développer sa rookie star, ainsi que ses autres camarades de jeu et essayer ainsi progressivement de développer un projet à même de redonner à la ville une équipe à la hauteur de ses espérances.

🧐 La joueuse à suivre : Sabrina Ionescu

A peine draftée, les ventes de maillots du Liberty au nom de la jeune Sabrina avaient déjà explosé les limites des stocks disponibles. Ce n’est donc pas peu dire que tous les spots sont désormais dirigés vers l’ancienne de la fac d’Oregon. Ce que nous a montré Sabrina Ionescu sur son cursus universitaire laisse entrevoir la grandeur potentielle de sa carrière professionnelle. Il est très probable que nous assistions à la naissance d’une star du jeu et peut-être pourrons-nous un jour raconter à nos enfants que nous avons vécu en direct les premières minutes de Ionescu sur un parquet.

Mais restons calmes. Comme depuis ses débuts en NCAA, tout va toujours très vite et très haut avec Sabrina et il faut résister à l’envie de s’enflammer. Il s’agit avant tout d’une rookie qui va devoir faire l’apprentissage de la vie professionnelle face à des athlètes qu’elle n’impressionnera pas. Attention donc à garder des attentes mesurées, mais préparons nous à être surpris car notre intuition nous dit que Sabrina n’a pas le temps.

🔮 Pronostic

Florian : Difficile de résister à la hype Ionescu. Néanmoins, il faut rester réaliste. Perdre des talents de la trempe de Tina Charles, Marine Johannès ou Asia Durr et relancer un projet avec 7 rookies dans un effectif reste une entreprise compliquée. J’ai du mal à voir cet effectif réussir à performer de manière consistante, surtout dans le contexte d’une saison raccourcie. 12e place en vue selon moi mais le début d’un projet prometteur à moyen et long terme.

Stéphanie : Je les vois bonnes dernières, à la 12ème position. New York a entamé un chantier complet et total avec son équipe de baby basketteuses. Ce sera payant, je l’espère, dans les années à venir. Mais là, tout de suite, ça va être très compliqué et c’est normal. Mais on va suivre de très très près le Liberty tout en s’armant de patience car, si la mayonnaise prend, on entendra parler de New York dans les années à venir.

Olivia : Pour qualifier l’équipe du Liberty version 2020, je pensais d’abord à parler d’une République de Rookies, mais si même les jeunes viennent à manquer au rendez-vous, on pourrait bien vite se retrouver dans un No Man’s Land du côté de Big Apple. J’essayais dans un premier temps de garder un brin d’optimisme après le départ de Tina Charles en misant — bien que dans un registre très différent — sur le retour d’Asia Durr en pleine santé. Mais l’annonce de son forfait, ainsi que celui de Rebecca Allen, couplé à l’absence de Megan Walker au début de la saison, altèrent fortement le modeste espoir que je conservais pour New-York. Reste bien sûr la carte Sabrina : elle est ce qui me pousse à ne pas placer le Liberty en lanterne rouge et à leur octroyer la onzième place de mon classement.

Shaï : Pour moi New York sera au dernier spot, mais ce n’est pas l’important ! On veut voir Sabrina Ionescu montrer qu’elle est déjà prête à être la patronne d’une équipe WNBA et un début de noyau dur se former pour préparer la suite. Mon regret est quand même de ne pas pouvoir voir Marine Johannès participer justement à ce développement collectif.

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