C’était la saison régulière…

Avec les matchs de cette nuit a sonné le glas de la saison régulière. Les playoffs se profilent et commenceront ce jeudi avec le premier tour. En attendant, revenons un peu sur nos pronostics de début de saison et nos lauréats pour les trophées individuels à distribuer.

Le classement à l’issue de la régulière

Retour sur nos pronostics de début de saison

L’exercice du pronostic est une tâche ardue et, nous n’y avons pas échappé, les erreurs sont logiques quand on tente de faire les madame Irma. Vous pouvez retrouver nos previews de début de saison ici. Avons nous eu raison ou tort ? Auto-critique :

On avait eu raison

Minnesota, Vegas, Seattle. Trois équipes que nous avions vu jouer le haut de tableau et avions globalement pronostiqué dans les hauteurs. Même si les avis divergeaient quant aux places exactes auxquelles nous les retrouverions, nous étions relativement d’accord sur le fait que ces équipes seraient à la hauteur des attentes cette année.

De la même manière, nous avions correctement anticipé les débâcles collectives que seraient les saisons d’Indiana et Atlanta. L’unanimité était même présente pour Indiana. Pour Atlanta, je dois avouer les avoir un peu surestimé à titre individuel mais qui pouvait prévoir le départ de Nicki Collen et le désastre organisationnel qui s’en est suivi ?

Enfin, dans les équipes à la lutte, New York et Los Angeles ont également proposé des saisons conformes à nos attentes. Nous n’étions pas tous d’accord sur les pronostics et les qualifiés en playoffs ne sont pas nécessairement les même que nos pronostics mais dans l’esprit, nous voyions ces équipes pouvoir se battre jusqu’au bout et elles l’ont fait.

On les avait vu trop beaux

Les Washington Mystics sont bien évidemment une des équipes que nous avions le moins bien pronostiqué. La faute principalement aux blessures qui ont entâché la saison des Mystics. On rappelle qu’initialement, l’absence d’Elena Delle Donne était annoncée pour quelques matchs tout au plus. Au final, un parcours du combattant pour Washington, bien loin de la 4e ou 5e place à laquelle nous les avions vues.

Chicago aura aussi été surestimé par l’équipe, sans doute à chaud et enthousiasmé par l’arrivée de Candace Parker. Au final, une saison somme tout correcte mais frustrante pour le Sky. On est quand même loin du podium minimum assumé par tous nos pronostics.

On les avait sous-estimé

L’heure est maintenant au mea culpa. Après Minnesota l’année passée, 3 équipes avaient décidé de nous fermer nos bouches avec fracas cette saison. Dallas tout d’abord, que nous avions tous mis hors playoffs, sans aucune gêne. De la 9e à la 11e place, les avis étaient unanimes. Mais Vickie Johnson ne l’entendait pas de cette oreille. Avec une évolution notable dans le jeu proposé, les Wings sont en playoffs et nos pronos à la poubelle.

Phoenix, ensuite, aura été également sous-estimé par nos soins. Vus de la 6e à la 8e, (voire la 9e hors playoffs pour Liv), nous nous attendions à un Phoenix performants mais toujours en proie à ses démons (manque de profondeur, inconstance de Brittney Griner, Défense de Diana Taurasi, manque d’alchimie du Big Three). Et si c’est le visage que nous a montré le Mercury en début de saison, les choses se sont ensuite grandement améliorées. Phoenix a ainsi présenté un visage beaucoup plus attractif au fur et à mesure des semaines pour venir chatouiller les prétendants. Au final, une 5e place pas si loin du pronostic initial de Shaï mais dans l’esprit et la dynamique, un rendu bien plus optimiste qu’attendu.

Mais enfin, s’il est une équipe à laquelle nous avons tous manqué de respect, c’est bien le Connecticut Sun, vu aux 6e ou 7e place lors de nos pronos. Nous pourrions invoquer des excuses comme l’absence d’Alyssa Thomas, que nous avions crue plus difficile à combler, mais les faits sont là. Le retour de Jonquel Jones couplé à la capacité de Curt Miller à changer le jeu de son équipe en fonction aura permis au Sun de dominer cette régulière de bout en bout. Et ça, on ne l’avait pas vu venir.

Nos trophées de fin de saison

Qui dit fin de saison régulière dit trophées individuels. Nul ne sait si nos choix correspondront à ceux que poseront la ligue mais nous avons tout de même voulu nous prêter à l’exercice.

Most Valuable Player

  • Stéphanie : Jonquel Jones
  • Shaï : Jonquel Jones
  • Florian : Jonquel Jones

Sauf surprise, le trophée individuel le plus prestigieux devrait revenir dans les mains de la joueuse n°1 du Connecticut Sun. Première de la régulière, ultra dominante à titre individuel, Jonquel a tous les arguments pour recevoir le prix des mains de Cathy Englebert. Elle a même encore progressé avec une amélioration notable au niveau de la création. Pour être complet, mentionnons ses concurrentes principales. Tina Charles est sans doute celle qui individuellement peut le plus discuter avec Jonquel tant sa domination aura été impressionnante cette saison. Cela ne s’est malheureusement pas traduit par des résultats collectifs et cela pèsera négativement dans son dossier. Breanna Stewart et A’ja Wilson ont également proposé des saisons plus que satisfaisantes dans des effectifs visant le haut de tableau, mais le tout est un cran en dessous de Jonquel. Enfin, notons quand même la fin de saison en boulet de canon de Brittney Griner. Sur le niveau intrinsèque des dernières semaines, La géante du Mercury a des arguments mais sans doute que le démarrage aura été trop tardif et les résultats collectifs un peu trop modestes.

Defensive Player of the Year

  • Stéphanie : Sylvia Fowles
  • Shaï : Briann January
  • Florian : Briann January

Même si nous sommes deux à vouloir décerner ce trophée à l’arrière du Sun, il y a fort à parier que Stéphanie tape juste avec Sylvia Fowles. Les deux auront été d’énormes assurances défensives pour leurs équipes, très fortes également collectivement dans cet exercice. Il s’agit là des 2 conditions principales pour ce trophée habituellement mais force est de constater que Sylvia rajoute à cela des stats défensives individuelles (rebonds et contres) là où Briann propose une défense plus difficile à quantifier. Malgré ses 35 ans, Sylvia Fowles reste le point d’ancrage et la patronne principale de cette défense toujours impeccable de Minnesota. Ce serait donc le 4e pour Sylvia qui approcherait le record mythique de Tamika Catchings (5).

Rookie of the Year

  • Stéphanie : Michaela Onyenwere
  • Shaï : Michaela Onyenwere
  • Florian : Michaela Onyenwere

Pas de suspens sur ce trophée, qui ne fait plus débat depuis le milieu de saison. Michaela est tout simplement seule sur son île. La faute principalement à une draft faible, probablement une des plus faibles de l’histoire et donc aux faibles responsabilités confiées aux autres rookies. Michaela aura reçu en moyenne près du double du temps de jeu de ses concurrentes. Pas étonnant donc de la voir mieux performer. Mais cela ne doit en rien retirer à ses performances. Elle aura su prendre sa chance et s’imposer comme une option solide dans l’effectif new-yorkais. Elle n’a pas à s’excuser de la faiblesse de ses opposantes et son titre de ROY n’en sera en rien volé.

Coach of the Year

  • Stéphanie : Vickie Johnson
  • Shaï : Curt Miller
  • Florian : Curt Miller

Dans cette course, le nom de Curt Miller semble celui qui revient le plus. Etre coach de l’équipe première de la régulière est souvent l’argument numéro 1 pour voter pour le Coach de l’année. Mais outre ce simple bilan comptable, c’est l’adaptation dans le jeu du Connecticut Sun qu’il faut souligner, ralentissant la pace pour mieux coller au retour de Jonquel et à l’absence d’Alyssa Thomas. Un pari tactique réussi au vu des résultats. En parlant de l’amélioration dans le jeu, Vickie Johnson est également une candidate évidente. Malgré un effectif faible en moyenne, Vickie aura réussi à en tirer le maximum pour aller chercher les playoffs sans contestation possible. La progression d’Arike Ogunbowale, plus juste dans le jeu, doit aussi être mise à son actif. De quoi alimenter un dossier de coach de l’année, franchement, ici, nous ne sommes pas contre. Enfin, il convient de ne jamais mettre de côté les habitués que sont Bill Laimbeer ou Cheryl Reeve, qui ont encore proposé des saisons de belle facture.

6th Player of the Year

  • Stéphanie : Kelsey Plum
  • Shaï : Kelsey Plum
  • Florian : Kelsey Plum

L’unanimité est présente dans nos rangs et pourtant, il s’agit là d’une course qui aura été serrée jusqu’au bout et qui n’est peut-être pas encore jouée. Pendant longtemps, Dearica Hamby aura pu faire croire à un possible triplé avant que deux candidates ne prennent le lead. Allie Quigley tout d’abord. De retour dans un rôle en sortie de banc qu’elle a déjà connu par le passé, Allie a performé et réalisé plusieurs cartons depuis la seconde unit. Les résultats en dent de scie de son équipe et un retour dans le 5 majeur en fin de saison pourraient avoir raison de son dossier mais elle reste une candidate sérieuse. Mais en face, Kelsey Plum n’est pas là pour rigoler. En feu à de nombreuses occasions, elle est ce grain de folie qui permet aux Aces de rester compétitives pendant 40 minutes sur le terrain. De plus, elle termine la saison sur des chapeaux de roue et devrait avoir marqué les esprits des votants.

Most Improved Player

  • Stéphanie : Marina Mabrey
  • Shaï : Brionna Jones
  • Florian : Ariel Atkins

Plusieurs candidates se sont succédées au fur et à mesure de l’avancement de la saison comme Natisha Hiedeman ou Jackie Young. Mais ce sont finalement Marina Mabrey et Brionna Jones qui apparaissent comme les options les plus crédibles. Pendant la première moitié de saison, Marina Mabrey était probablement seule au monde dans cette discussion avec une évolution dans le rôle et une hausse statistique proprement indécente. La seconde moitié de la saison l’a vue passer sur le banc et ses stats en pâtir quelques peux. Elle aura néanmoins marqué les esprits à n’en pas douter. Brionna Jones aura, elle, été plus constante en parfait complément de raquette de Jonquel Jones. Et comme l’évolution statistique est, elle aussi, bien présente, elle fait une candidate tout à fait sérieuse. Pour ma part, je mentionnerai Ariel Atkins par pur mauvaise foi manifeste et pour le plaisir de ne pas être d’accord avec l’ami Shaï, mais mes camarades ont sans doute cité les principales concurrentes pour ce trophée.

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