Les 12 joueuses attendues au tournant cette saison en WNBA

La saison WNBA 2021 débute cette nuit ! Cette année, plusieurs joueuses auront des choses à prouver après avoir été absentes, décevantes ou mal utilisées par le passé. Voici une liste de filles dont les performances devraient vite leur donner le statut de facteur X dans les résultats de leur franchise. On a choisi une joueuse par équipe.

Diamond DeShields (Chicago Sky)

Entre ses pépins physiques et le fait qu’elle était méconnaissable lorsqu’elle était en action, la saison 2020 de Diamond DeShields a été d’une infinie tristesse. Très loin, en tout cas, des magnifiques promesses affichées en 2019, avec une participation au All-Star Game et une saison sophomore de haute volée avec le Sky. Cette saison, la donne a changé à Windy City. Si Chicago veut capitaliser sur l’arrivée de Candace Parker et jouer le titre, James Wade aura besoin que “DDS” soit à son meilleur niveau. Si c’est le cas et que l’on retrouve le côté all-around de son jeu, la force de frappe du Sky sera complètement différente et bien plus effrayante qu’elle ne l’est déjà.

Liz Cambage (Las Vegas Aces)

Le retour de Liz Cambage est une excellente chose. L’Australienne est la basketteuse la plus clivante de la planète et on ne s’ennuie jamais lorsqu’elle est dans le paysage que ce soit sur ou en dehors du terrain. Sur le plan sportif, voir de quelle manière elle va se fondre dans un collectif qui sort d’une participation aux Finales va être assez fascinant. En son absence, A’ja Wilson est passée du statut de jeune lieutenante douée à superstar et MVP de la ligue.

Cambage n’est pas la joueuse la plus discrète qui soit à réintégrer dans un groupe. Saura-t-elle prendre un peu de recul pour laisser Wilson poursuivre son développement, tout en restant l’arme de destruction massive dont Vegas a besoin pour faire mieux que l’an dernier ? La réponse devrait arriver assez rapidement.

Jonquel Jones (Connecticut Sun)

La saison dernière, le Sun a conquis les coeurs (OK, surtout le mien…) en surmontant un départ catastrophique et l’absence de Jonquel Jones. La Bahaméenne était ce que Connecticut avait de plus proche d’une joueuse de calibre MVP la saison précédente. Son forfait pour la Wubble, pour des raisons personnelles, aurait dû signer l’arrêt de mort des espoirs de la franchise pour remporter le titre.

Sauf que l’on a vu Alyssa Thomas porter tout le monde sur son dos avec l’aide de la nouvelle recrue DeWanna Bonner et manquer de peu une nouvelle participation aux Finales. Maintenant que “AT” est sur le flanc, Jones va devoir prouver qu’elle est elle aussi capable de tracter une équipe entière dans un contexte qui n’est pas optimal. Si le Sun veut faire au moins aussi bien que l’année dernière, Curt Miller devra pouvoir compter sur la domination de la Bahamian Beast.

Brittney Griner (Phoenix Mercury)

On a longtemps cru que la relation entre Brittney Griner, le Mercury et quelques une de ses cadres aurait du mal à se réparer. Le comportement et le manque d’entrain de l’intérieure de Phoenix dans la Wubble, puis son départ surprise avant la fin de la saison régulière a condamné les espoirs de la franchise. Depuis, Griner s’est entretenue avec tout le monde et a assuré à la direction, ainsi qu’à la patronne des lieux Diana Taurasi, qu’elle serait à 100% concentrée sur la saison 2021. Il n’y a donc pas eu de trade malgré un intérêt certain de la part d’autres franchises de la ligue et l’ex-star de Baylor sera sous pression pour montrer que Phoenix a bien fait de continuer à croire en elle. Le Mercury a besoin que son Big Three soit plus qu’opérationnel pour jouer le titre et Griner en est sans doute la membre la plus importante en stricts termes d’impact sur le terrain.

Teaira McCowan (Indiana Fever)

On aurait pu mettre Lauren Cox, mais mettre autant de pression sur une joueuse sophomore qui n’a pas pu disputer sa saison rookie dans des conditions décentes, c’est injuste. Teaira McCowan, en revanche, a été l’une des meilleures rookies de la saison 2019 et aurait dû être le point d’ancrage d’une équipe du Fever que l’on attendait à bien meilleure fête la saison passée. L’ancienne intérieure de Mississipi State n’a jamais fait parler son gabarit et sa capacité à dominer près du cercle. On l’a plus souvent trouvé en difficulté en termes de placement et de choix de jeu que le contraire. La poursuite du rajeunissement de l’équipe va lui donner une nouvelle opportunité de montrer qu’elle peut être un poste 5 titulaire et possiblement de référence en WNBA cette saison. Le Fever croit en elle, puisque la franchise l’a mise au coeur de sa campagne de marketing autour du nouveau maillot. A elle de montrer qu’elle est digne de cette confiance.

Sabrina Ionescu (New York Liberty)

On vient de dire que c’était injuste de trop en demande à Lauren Cox pour sa deuxième saison en WNBA. Pourquoi, alors, citer Sabrina Ionescu, deux matchs et demi en WNBA, parmi ces joueuses que l’on attend au tournant ? Parce que contrairement à Cox, Ionescu est considérée par beaucoup comme un talent générationnel et une superstar en puissance. Ce que l’on veut voir, donc, c’est une joueuse déjà prête à être la patronne de son équipe et à la conduire en playoffs dès à présent. Le peu que l’on a vu dans la Wubble permet d’être à la fois optimiste et très exigeant. A grands pouvoirs, grandes responsabilités !

Tiffany Hayes (Atlanta Dream)

On l’a un peu oublié, mais Tiffany Hayes n’est pas n’importe qui. Si le front office du Dream a logiquement très envie de miser sur Chennedy Carter pour incarner son futur, Atlanta a une double championne universitaire et ancienne All-Star dans son roster. Son absence dans la Wubble ne doit pas enlever ce qu’elle a montré par le passé et ce qu’elle semble encore capable de réaliser à 31 ans, comme elle l’a montré en Europe avec Avenida, finaliste de l’Euroleague. On attend maintenant de voir si elle peut encore être l’une des meilleures joueuses en WNBA, alors que le paysage, à Atlanta comme partout, a un peu changé. Si Hayes joue à son meilleur niveau cette saison, il n’est pas impossible que le Dream finisse un peu plus haut que prévu…

Nneka Ogwumike (Los Angeles Sparks)

La présidente du syndicat des joueuses est arrivée épuisée mentalement dans la Wubble après l’aboutissement des négociations du CBA et le stress de la tenue de la saison. Très discrète à Bradenton, Ogwumike a vu deux de ses camarades du titre 2016 s’en aller, notamment l’emblématique Candace Parker. Aujourd’hui, c’est elle qui est la figure de proue de la franchise et les fans des Sparks n’attendront rien de moins qu’une saison de MVP de sa part. Elle a déjà prouvé qu’elle était de cette trempe-là par le passé et doit absolument gommer la dernière image qu’elle a laissée d’elle dans la Wubble. Son forfait pour migraines lors du match à élimination directe contre Connecticut n’a pas été du goût de tout le monde et il est temps de remettre les pendules à l’heure.

Tina Charles (Washington Mystics)

Tina Charles a été littéralement outrée qu’une journaliste sous-entende qu’elle avait manqué d’altruisme à New York et qu’elle aurait peut-être du mal à s’intégrer à Washington. L’intérieure des Mystics a été une joueuse phénoménale et veut absolument prouver qu’elle a encore de très belles années devant elle, même si le contexte et les circonstances l’ont un peu faite sortir de l’esprit des gens. Dans le sondage effectué par la WNBA auprès des GM de la ligue, Charles arrive 2e ex-aequo au nombre de votes pour le MVP. Il n’y a donc pas que les fans qui s’attendent à un réveil de Tina !

Kayla McBride (Minnesota Lynx)

On ne sait toujours pas si Kayla McBride était sous-utilisée à Vegas parce que sa tête n’y était plus ou si c’est le style de jeu prôné par Bill Laimbeer, pas franchement friand de tirs à 3 points, qui a rendu K-Mac aussi anecdotique dans la Wubble. Un nouveau départ lui est offert dans le cocon de Minneapolis, avec une coach qui l’a choisie en connaissant parfaitement ses forces et ses faiblesses. McBride doit absolument retrouver sa cape de shooteuse d’élite et de All-Star avec les Lynx cette saison, dans un collectif pas forcément beaucoup moins doté en talents individuels qu’à Vegas.

Katie Lou Samuelson (Seattle Storm)

James Wade et Brian Agler n’ont pas réussi à tirer le meilleur de Katie-Lou Samuelson en WNBA. C’est un constat difficile à encaisser pour l’ancienne star de UConn, qui n’aura cette fois plus le droit à l’erreur dans la franchise la plus saine et compétitive de la ligue. Excellente en Europe, Samuelson aura pour mission de briller en sortie de banc avec le Storm, pour apporter son talent offensif lorsqu’il faudra épauler un peu Breanna Stewart, Jewell Loyd et consorts. Une tâche à sa portée, mais qu’il lui faudra impérativement remplir pour ne pas voir sa cote chuter dramatiquement en WNBA.

Moriah Jefferson (Dallas Wings)

Vickie Johnson a déclaré d’emblée : “C’est MA meneuse”. Comprendre : je vais tenter de relancer la carrière d’une joueuse un peu tombée en désuétude après une première année prometteuse, mais une suite tronquée par les blessures au point d’être presque considérée comme une arnaque au niveau du salaire. Les Wings veulent voir la Moria Jefferson de UConn, partenaire de choc de Breanna Stewart et promise à brillant avenir en WNBA. Il n’est pas trop tard, mais le temps commence sérieusement à presser, surtout avec un contrat aussi rondelet.

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