Après le transfert “choc” de Candace Parker des Sparks vers le Sky lors de la free agency, inutile de préciser que le rendez-vous de cette nuit était marqué une croix dans le calendrier de beaucoup de fans de WNBA. C’était sans compter sur la vilaine entorse à la cheville qui a écarté et écarte encore CP3 des parquets depuis quelques matchs déjà. C’est donc depuis le banc que Candace doit supporter ses coéquipières, privées également d’Allie Quigley, afin que ces dernières empêchent les Sparks de rafler leur première victoire de la saison. Los Angeles n’a joué que 2 matchs, loin d’être convaincants, et devra essayer de profiter à tout prix du début de saison compliqué du Sky.
Au moment de l’entre-deux : stupeur ! L’arbitre #43 officie ce soir. Souvenez-vous, c’est lui qui avait exclu Astou Ndour d’un match il y a 2 ans . On se souvient de la violence de l’attaque d’Astou et de la chorégraphie pleine de fougue avec laquelle il lui avait notifié son exclusion. On ne pensait pas qu’il y aurait plus tendu que les retrouvailles CP3/Sparks… mais on a trouvé mieux !
Bref, le match débute à l’avantage des locales grâce notamment à une Ruthy Hebard bien inspirée. Derek Fisher a fait le choix de garder Brittney Sikes et Amanda Zahui B sur le banc. Dans le cas d’Amanda, c’est presque sans aucun doute car elle est en restriction de minutes mais la recette semble la bonne car l’arrivée des 2 sur le terrain donne un regain d’énergie qui permet aux Sparks d’être devant à la fin du 1er quart-temps : 19 à 20.
Le 2ème quart-temps part mal pour Chicago qui multiplie les pertes de balle et offre des interceptions si faciles aux Sparks. Même Courtney Vandersloot, la maestro des passes, fait des erreurs qu’on n’a pas l’habitude de la voir faire. Clairement, la mécanique est grippée et les Sparks en profitent sans spécialement faire d’étincelles (Vous l’avez ? 🤓). A la mi-temps, le score est à l’avantage de Los Angeles : 33 à 38.
Le match était déjà fort marqué par les interventions des arbitres, cela s’accentue encore dans le 3ème quart-temps : fautes, marchers, ça siffle dans tous les sens ! Forcément, cela provoque des tensions surtout que Chicago collectionne les pertes de balle. La goutte d’eau qui fait déborder le vase est une faute flagrante sifflée à Kahleah Cooper qui percute involontairement Kriti Toliver lors d’un lay up. James Wade sort complètement de ses gonds, récolte une technique et le Sky perd définitivement pied : 43 à 61.
Pas de miracle : le dernier quart-temps est même encore plus pénible que le reste du match. Les partes de balle et les ratés s’accumulent côté Sky, le Sparks en profite pour s’adjuger le match 61 à 76.
Ce qui n’a pas été pour Chicago cette nuit ? Tout ! Doit-on tirer la sonnette d’alarme pour autant ? Peut être pas encore tant les absences de CP3, Allie Quigley et Stef Dolson sont importantes. On parle de 3 joueuses potentiellement dans le 5 majeur ou à la limite, joker de luxe en sortie de banc pour certaines. C’est énorme et la frustration est d’autant plus grande qu’on attend beaucoup de Chicago mais pas de ce Chicago là. Et puis, si la vie te donner un citron, la limonade, tout le tralala : ça donne l’occasion à des joueuses comme Ruthy Hebard de gagner de l’expérience et ça profitera sans aucune doute au Sky dans quelques matchs.
Avec cette victoire, les Sparks laissent donc aux Lynx le titre de seule équipe sans victoire cette saison (C’est Cheryl qui doit être contente). L’idée de faire sortir Sykes du banc était la bonne et on a pu voir à quel point le retour d’Amanda Zahui B va pouvoir apporter à Los Angeles. Difficile malgré cela de s’enthousiasmer tant on a eu l’impression que le Sky a plus déjoué que le Sparks émerveillé.
Le match retour aura lieu dans la nuit de dimanche à lundi, sans doute encore sans CP3, mais avec, on l’espère, une grosse envie de revanche pour Chicago.
