La France fait (presque) jeu égal avec Team USA, direction les quarts

Les Bleues ont tenu tête à Team USA. Voilà ce qu’il faut retenir de ce dernier match de poule abordé avec angoisse, puisqu’une défaite de plus de 14 points contre la meilleure équipe de la planète pouvait priver l’équipe de France des quarts de finale. Non seulement les joueuses de Valérie Garnier ont fait le job (défaite 93-82) en décrochant leur billet, mais elles ont en plus montré qu’elles étaient capables de faire bien mieux que ce que l’on a pu voir en ouverture contre le Japon, ou même face à la Serbie en finale de l’Eurobasket il y a quelques semaines.

Lorsqu’elles sont tournées vers un objectif commun, Endy Miyem et ses camarades n’ont à rougir devant personne. L’écart de 11 points accusé en fin de partie est d’ailleurs trompeur. En attaque, les Françaises ont fait jeu égal avec les Américaines pendant une bonne partie de la rencontre et les ont limitées autant que possible grâce à une belle combativité collective en défense. Par contre, au bout d’un moment, tenter de donner le change à des monstres sacrés comme ceux dont disposent Dawn Staley, ça use.

Quand A’ja Wilson (22 pts), Breanna Stewart (17 pts) ou Tina Charles (15 pts) – que notre ami Flo de @MysticsBE a oublié de prévenir qu’elle n’était pas obligée de continuer son numéro à 3 points en dehors de la WNBA – décident d’accélérer, ça pique. Malgré ça, les Bleues ne se sont pas effondrées et sont constamment restées autour des 5 points de retard, à l’exception d’un run dans les dernières minutes.

A plusieurs reprises, on a même vu les Françaises en tête, grâce notamment à un très gros début de match à 3 points et sur le plan offensif en général. Le moteur tricolore avait d’ailleurs un nom ce matin : Gabby Williams. Avec 10 points, 5 rebonds, 3 passes et 6 (!) interceptions, la joueuse des Los Angeles Sparks a mis son hyperactivité au service de cette qualification.

On a envie de tirer un coup de chapeau à toute l’équipe, mais peut-être encore un peu plus à Iliana Rupert, lancée rapidement dans le match en raison des problèmes de fautes de Sandrine Gruda et Helena Ciak. L’intérieure de Bourges, future joueuse des Las Vegas Aces, a été efficace et très intéressante sur les 13 minutes que Valérie Garnier lui a offertes. Outre ses 11 points, on a aimé le fait qu’elle n’ait pas du tout eu l’air d’une rookie, comme le laissait malheureusement supposer son temps de jeu sur les dernières compétitions et depuis le début du tournoi. On a envie d’en voir plus, sans attendre le prochain Mondial.

La France peut maintenant attendre le tirage avec une relative sérénité. Relative, car la plupart des autres équipes qualifiées ont montré un visage plus constant et confiant. Et surtout que parmi les adversaires potentiels, se trouvent l’Espagne, une bête noire traditionnelle, ou la Belgique, qui semble sur une bien meilleure dynamique que les Bleues dans ce tournoi…

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