Sweet Sixteen : Stanford et Notre Dame à la trappe

Le Sweet Sixteen du Tournoi NCAAW 2024 a débuté cette nuit et voici les premiers enseignements.

 

Notre Dame est tombé (70-65) face à une équipe d’Oregon State qui n’a rien lâché comme à son habitude. Victoire 70-65. Ce n’était pas le match de l’année entre les turnovers des Beavers et les manques au rebond et à l’adresse des Irish…Heureusement le match était serré et le suspense était présent, à défaut d’avoir une qualité de jeu. Notre Dame a été trop dominé à l’intérieur pour espérer quoi que ce soit :


– 42 à 24 aux rebonds
– 40 contre 28 points dans la raquette
– 60% contre 35% aux tirs


On se doutait que les intérieures de Notre Dame ne tiendraient pas le choc tout le tournoi et qu’il fallait un duo Sonia Citron/Hannah  Hidalgo excellent pour envisager un beau parcours. Seulement, les deux stars ont shooté à 13/42 (30%). C’est bien trop faible pour rester en vie face à une équipe solide de Pac-12. Hidalgo a en plus été quelque peu perturbée par l’obligation d’enlever son piercing au nez en cours de rencontre, avec les difficultés que cela présente…


Les Irish ont résisté seulement grâce aux pertes de balles d’Oregon State (26 contre 5). On ne vous le cache pas, la rencontre aurait dû être pliée beaucoup plus tôt si les Beavers avaient été un peu plus disciplinées dans le jeu. Les deux intérieures Timea Gardiner et surtout Raegan Beers ont survolé la rencontre (39 points / 24 rebonds pour le duo). Oregon State retrouve en Elite 8 pour la première fois depuis 2018 et jouera l’ogre South Carolina.

Passons aux filles de Dawn Staley justement. Elles se sont défaites logiquement d’Indiana, mais la rencontre a été plus disputée qu’on ne pouvait le pense. Le match s’est déroulé en deux temps. D’abord une domination sans partage des Gamecocks en première période avec un écart qui est monté à +22. Puis la seconde période a vu le réveil des Hoosiers pour lesquelles le cercle est devenu aussi grand que l’Océan Pacifique, tellement tout tombait dedans. Sydney Parrish (21 points à 50% aux tirs) a sonné la révolte pour passer un 43-30 aux joueuses de Columbia en deuxième période. Mais cela n’a pas suffit et on a jamais vraiment senti les Gamecocks en difficulté. Le gros collectif (29 à 2 sur les points du banc) a fait la différence.


Kamilla Cardoso a dominé les débats (22 points 7 rebonds 3 contres a 83%) et a éteint pendant la majorité du temps son adversaire direct McKenzie Holmes, très limitée sur cette rencontre face à une forte opposition. South Carolina ne l’emporte que de 4 points (79-75), mais le score reste très flatteur pour Indiana.

Stanford éliminé, Cameron Brink dit adieu à la NCAAW

Coup de tonnerre : Stanford est tombé. Pour la deuxième fois consécutive, le Cardinal ne verra pas l’Elite 8 (défaite au 2ème tour en 2023, défaite au Sweet Sixteen cette année). On en parlait mercredi soir dans notre Live Twitch, même si Stanford était favori, son adversaire NC State n’avait rien d’un cadeau tellement cette équipe joue bien et est accrocheuse quel que soit le scénario. Le Wolfpack a fait le dos rond une bonne partie du match et a entendu la faille pour s’engouffrer dedans. On ne va pas se mentir, pendant 25 minutes elles ont été outrageusement dominées par les coéquipières de Cameron Brink (13 points, 8 rebonds, 6 contres… à la pause). Stanford avait plus de 10 points d’avance à la mi-temps et on ne voyait aucune solution pour NC State. Brink interdisait, comme à son habitude, tout accès vers le cercle et l’alternance de jeu était impossible.


Oui mais voilà, un fait de match a tout changé. Brink qui était jusque là parfaite et sans fautes, a enchaîné 5 fautes en un peu moins de 10 minutes. A ce moment, le Wolfpack a profité des passages sur le banc de l’intérieure star de Stanford pour inscrire la bagatelle de 41 points en 13 minutes. Cameron aura passé moins de 2 minutes 30 sur le terrain entre le milieu du troisième quart et la fin du match. On l’a dit et redit toute la saison, sans sa star, le Cardinal n’avait aucune chance d’aller loin dans le tournoi tellement elle change le jeu de son équipe et bonifie l’ensemble de ses partenaires par sa simple présence. La bête était donc blessée et les partenaires d’Aziaha James (29 points, 5 passes) ont appuyé là où ça fait mal. Ajoutez à cela la petite phénomène freshman, Zoe Brooks, qui a encore une fois amené son dynamisme en sortie de banc (12 points) et Stanford a sombré. Même si Kiki Irafien sort encore une performance statistique impressionnante (26 points,10 rebonds), son impact sur le jeu reste très minime.


Certains vont féliciter NC State (et ils auront raison), d’autres vont tomber sur Cameron Brink. Personnellement j’aimerais tout de même tempérer et me demander pourquoi le cas Cameron n’a pas été mieux géré suite à sa troisième faute au troisième quart-temps. Tara VanDerveer avait des possibilités pour garder sa star disponible sur la fin du match : la faire souffler jusqu’à la fin du troisième quart-temps, passer en zone quelques minutes pour limiter l’impact des fautes ou encore ne pas lui faire débuter le quatrième quart-temps à 4 fautes. Rien de ceci n’a été fait et la coach légendaire de Stanford a encore prouvé sa difficulté à gérer le temps de jeu de sa star comme depuis 4 ans. Je ne suis pas là pour la blâmer particulièrement, car je ne connais que trop bien ce métier et sa difficulté, mais c’est tout de même à noter. Stanford prend la porte et on attend désormais Cameron Brink à la Draft WNBA 2024, pour intégrer la meilleure ligue du monde, où elle va devenir une grande professionnelle à n’en pas douter.


NC State pour sa part file à l’Elite 8 et a déjà réussi sa reconstruction. Elles affronteront Texas avec une vraie chance de Final Four au bout.

Le denier match de la nuit a été a sens unique. Texas a disposé de Gonzaga sans trembler, 69-47. On ne vous le cache pas, vu l’heure du match (3h) et l’écart à la mi-temps (19 points), ce n’était pas celui qui nous a le plus tenu évéillés. Texas a dominé dans tous les secteurs du jeu et n’a pas perdu un seul quart-temps de la rencontre. Côté performance, petit match statistique de Madison Booker (6 points). C’est surtout Aaliyah Moore (16 points, 10 rebonds) qui a noirci la feuille. On peut tout de même féliciter Gonzaga, auteur d’un bon tournoi, mais simplement trop limité pour ce niveau de compétition. Les choses sérieuses commenceront dimanche pour Texas face à NC State, dans une rencontre à ne surtout pas manquer.

Voilà c’est tout pour ce premier compte rendu du Sweet Sixteen. Un petit rappel des rencontres à suivre ce soir :


LSU – UCLA à 18h
Colorado – Iowa à 20h30
Baylor – USC à 22h30
Duke – UConn à 1h

Rendez-vous demain pour la suite des aventures !

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