France 85-59 Russie
Place aux choses sérieuses ! Les Bleues ont bouclé leur phase de poule par une troisième victoire en trois matchs en dominant la Russie dimanche à Strasbourg. La victoire était essentielle pour se qualifier directement en quarts de finale et les joueuses de Valérie Garnier n’ont pas déçu.
Il n’y a quasiment que du positif à retenir de ce dernier match en Alsace. On peut toujours faire la fine bouche et espérer une entame moins poussive ou un peu plus d’adresse extérieure la prochaine fois. Mais en attendant, les Françaises ont verrouillé la Russie et sa star Maria Vadeeva (8 points tous inscrits en 2e mi-temps), tout en se montrant sans pitié lorsqu’il a fallu mettre la tête des Slaves sous l’eau.
On a vu de l’altruisme, de la combativité et l’assurance des équipes qui vont loin. En dehors d’un premier quart-temps remporté de 5 points par les Russes et leurs artilleuses, la rencontre a été marquée par la solidité tricolore en défense et l’envie d’impliquer tout le monde (10 joueuses différentes ont scoré). La Russie n’est plus ce qu’elle était, certes, mais ne lui concéder que 4 petits points dans le 2e quart-temps, puis prendre le large petit à petit derrière sans puiser dans ses ressources reste impressionnant.
Dans ce que l’on a aimé, en vrac : l’agressivité et l’énergie de Sarah Michel (pléonasme), qui sort avec la meilleure évaluation du match (18), la confiance et le dynamisme d’Alix Duchet (12 pts, meilleure marqueuse française), propulsée titulaire depuis deux matchs et la blessure d’Olivia Epoupa, ou encore l’altruisme des deux stars de l’équipe, Sandrine Gruda et Marine Johannès (8 passes), finalement très peu en quête d’exploits individuels et complètement tournés vers le rayonnement collectif depuis le début de ce tournoi.
Les Françaises attendent désormais sagement le nom de leur adversaire en quarts de finale. Il s’agira du vainqueur de l’opposition entre la Bosnie de Jonquel Jones et la Croatie, laminée par ces mêmes Bleues il y a quelques jours.
