Le jour était peut-être mal choisi mais c’est ce 1er avril que sont sortis dans la presse les premiers noms des futurs intronisés du Naismith Hall of Fame of basketball, le panthéon du basket américain. Les annonces se sont succédées au cours de la journée. Comme représentante féminine, c’est le nom de Swin Cash qui est sorti le premier sur les réseaux, bientôt suivi plus tard dans la journée par celui de Lindsay Whalen. Ces deux noms ne surprendront personnes et il n’y a pas débat quant à la légitimité qu’ont ces deux légendes du jeu d’accéder au club le plus prestigieux du monde de la balle orange.
Lindsay Whalen n’aura laissé aucun doute. Retraitée en 2018, elle se voit ainsi élue lors de sa première année d’éligibilité. Et ce n’est que normal lorsque l’on analyse de plus près la carrière de la meneuse. Impériale tout d’abord avec le Connecticut Sun, qu’elle emmènera par deux fois en Finales, sous les ordres de Mike Thibault, c’est finalement dans le Minnesota qu’elle écrira une grosse part de sa légende avec pas moins de 6 finales et 4 titres avec les Lynx. Elle a vu bien évidemment son maillot être honoré dans les deux franchises et est désormais Head Coach de l’équipe féminine de l’Université du Minnesota. Vous pouvez retrouver son parcours raconté dans le portrait que nous lui avons consacré.
Swin Cash, quant à elle, aura vu sa carrière l’emmener dans plusieurs franchises au cours de carrière mais c’est principalement à Detroit et ensuite à Seattle que s’écrira l’essentiel de son histoire. Sous les couleurs du Detroit Shock, coaché par Bill Laimbeer, elle gagnera les deux premiers titres de la franchise, en 2003 et 2006. Après un déménagement à Seattle, elle remportera encore un titre en 2010 aux côtés de Sue Bird et Lauren Jackson. Mais au delà du talent basket indéniable de la joueuse, c’est également tout son aura qui est ici récompensée. L’aura d’une battante qui n’aura jamais cédé les armes ni face à l’adversité sur le terrain, ni face au cancer qui aurait pu mettre fin à sa carrière. Un parcours que vous pouvez également retrouver raconté dans son portrait.
C’est donc une belle cuvée qui s’annonce pour tous les suiveurs de la balle orange. On ne déplorera finalement que l’absence de Becky Hammon, éligible depuis 4 ans mais qui ne semble toujours pas entrer en grâce aux yeux des votants du comité. La faute à son palmarès collectif vierge ou à ses prestations internationales sous les couleurs de la sélection russe ? Difficile à dire. De notre point de vue, il semble impensable que Becky Hammon ne soit toujours pas une Hall of Famer et on ne peut qu’espérer que ce point soit réglé dans un futur proche.
Pas de Becky donc à ce jour mais deux bien beaux noms avec cette entrée de Swin Cash et Lindsay Whalen. Elles seront accompagnées par Manu Ginobili et Tim Hardaway en tant que joueurs, et George Karl et Bob Huggins en tant que coachs. L’ensemble complet des candidats devraient être officialisés par le comité ce samedi.
