Dallas file en playoffs, les Wings sont de vrais outsiders à ne pas négliger

Il n’y a plus que deux places disponibles pour participer aux playoffs cette année. Dallas s’est montré impitoyable pour valider son billet à domicile contre New York (86-77) et s’est assuré la 6e place du général en même temps qu’une série excitante contre l’équipe qui finira 3e. Si les choses en restent là, ce sera le Connecticut Sun au menu, mais Las Vegas (2e) ou Seattle (4e) peuvent mathématiquement toujours être l’adversaire des Wings au 1er tour.

Sur leur parquet d’Arlington, les filles de Vickie Johnson ont surfé sur leur belle dynamique (5 victoires de suite) en même temps qu’elles ont mis le Liberty en grand péril. A nouveau, les adaptations tactiques de leur coach (Sandy Brondello a reconnu avoir été déstabilisée par les différentes utilisations de Kayla Thornton sur le terrain), le punch et le côté insaisissable de Marina Mabrey (31 points, record personnel en WNBA) pour compenser l’absence de son amie Arike Ogunbowale, et la domination intérieure de la terreur qu’est devenue Teaira McCowan (16 pts, 9 rbds) ont été payants. Collectivement et défensivement, ces Wings sont bien trop solides pour une équipe qui peine toujours à afficher de la constance et un style de jeu identifiable d’un jour à l’autre. Sabrina Ionescu (32 pts, 7 rbds, 4 asts) a encore surnagé avec l’aide d’une très tranchante Marine Johannès (19 pts à 7/11), mais les deux arrières virevoltantes ne peuvent décemment pas tout faire.

La dureté avec laquelle les Texanes se sont occupées du cas Ionescu et des autres menaces offensives new yorkaises a été un facteur non-négligeable. Les futurs adversaires de Dallas en playoffs ont forcément noté cette composante qui va rendre tous les matchs de cette future série très désagréables. Il ne faut pas s’attendre à voir une équipe timorée parce qu’elle compte moins de All-Stars ou de contrats max que d’autres franchises qui participeront à la post-saison. Ce groupe est à l’image de sa coach. Conscient de ses forces, absolument pas complexé et tactiquement supérieur à la plupart de ses opposants.

“Dans le vestiaire en début de saison, on savait qu’on était capables de retourner en playoffs. Mais on veut aller plus loin que la saison dernière. Les playoffs, c’est comme une nouvelle saison qui démarre et absolument tout peut s’y produire”, a prévenu VJ après la rencontre.

Lorsque l’on avait interviewé Vickie peu après sa prise de fonction à Dallas en 2021, on lui avait demandé au bout de combien de temps elle pensait faire des Wings un contender dans cette ligue. Voici ce qu’elle nous avait répondu :

“Dès maintenant ! Je suis très compétitrice. Je sais que j’ai un groupe jeune et que je dois prendre le temps, mais l’équipe est douée et je sens cette passion pour la gagne. Beaucoup de mes joueuses ont fait partie des universités les plus prestigieuses, que ce soit Notre Dame, UConn, South Carolina ou Tennessee. Ce sont des programmes victorieux, donc elles savent ce que c’est et c’est à moi de les amener au niveau qui leur permettra de gagner en WNBA”.

On n’en est pas encore à placer Dallas parmi les favoris pour succéder à Chicago, mais avec ce que l’on a vu cette saison et les problèmes que les Wings ont posé à absolument tous les prétendants au titre, on ne prendra pas le risque de les écarter de la conversation. C’est bien évidemment grâce au talent de certaines de ses joueuses et à leur collectif performant, mais aussi et surtout parce que quoi qu’en penseront les votants pour le trophée de Coach of the Year dans quelques jours, Vickie Johnson fait la différence.

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