Diana Taurasi fait le show à Seattle, Sloot est clutch, le Sun déroule

Seattle Storm – Phoenix Mercury : 64-69

On espère que ce n’était pas la dernière opposition entre Seattle et Phoenix avec Sue Bird et Diana Taurasi en activité. S’il s’avère que c’est le cas, on aura au moins eu droit à une belle bataille et à quelques interactions amusantes dont les deux amies ont le secret. Certes, Sue doit être en rogne d’avoir shooté à 1/11 dans ce rendez-vous et d’avoir vu le Storm s’incliner à nouveau, mais la meilleure meneuse de tous les temps et sa troupe se sont battues pour que ce match reste divertissant et accroché jusqu’au bout.

Le Mercury s’est imposé à la Climate Pledge Arena et il a fallu une grande Diana Taurasi pour aller chercher cette nouvelle victoire. Seattle est limité en ce début de saison, sans Breanna Stewart et Mercedes Russell en particulier, ce qui a forcément donné des maux de tête à Noelle Quinn sur les assignations défensives. Cette fois, ce n’est pas Tina Charles, défendue par Stephanie Talbot, qui a porté les coups principaux, mais bien “DT”, dont le shoot et la vista étaient parfaitement en place samedi. Taurasi a inscrit 24 points à 8/16 (6/12 à 3 points), dont un step back assassin à l’entrée de la dernière minute de jeu malgré la présence de Gabby Williams devant elle, et deux lancers pour plier l’affaire à 4 secondes du terme, alors que Sue Bird venait de manquer le tir à 3 points de l’égalisation.

Bien épaulée par Skylar Diggins-Smith (14 pts malgré un 6/20) et, en deuxième mi-temps, par Diamond DeShields (11 pts, 4 ast et le meilleur différentiel du match en sortie de banc), Diana Taurasi a vécu son moment le plus stressant sur un entre-deux disputé avec Sue Bird après leur “accrochage” amical.

“Je me suis dit : C’est le pire entre-deux de tous les temps. Si je le perds, c’est fini, je suis morte“, a-t-elle expliqué après le match.

https://twitter.com/seattlestorm/status/1525595480968744961?s=20&t=gN9Lp4iT_hFRL_o3KNSlzQ

En dépit de l’absence de Brittney Griner, pour laquelle les messages de soutien ont à nouveau été nombreux ce week-end, Phoenix a trouvé un bon rythme de croisière et le retour aux affaires progressif de Brianna Turner (14 rebonds, 3 interceptions et une prolongation de contrat annoncée samedi) et Diamond DeShields, fait du bien. Avec en plus une Taurasi dont la forme en début de saison ne trahit pas du tout qu’elle fêtera ses 40 ans le mois prochain, les voyants sont presque tous au vert pour le Mercury. A contrario, Seattle doit attendre avec impatience d’être au complet pour gommer aussi rapidement que possible cette entame poussive où les matchs se résument trop souvent à des numéros contrariés de soliste de la part de Jewell Loyd (26 pts à 8/23). Les recrues, Gabby Williams en tête, ne sont pas encore à la fête. La joueuse de l’équipe de France a toujours une intensité et une énergie positives pour son équipe, mais les shoots (6/29 depuis le début de la saison) ne rentrent tout simplement pas pour le moment.

PS : Si vous voulez savoir ce que c’est de vivre le rêve, on vous conseille d’aller checker les stories Instagram d’Elodie, fan ultime de Sue Bird, présente à Seattle en très bonne compagnie hier et sur les prochains jours.

Connecticut Sun – Los Angeles Sparks : 77-60

Voilà le Sun que l’on aime ! Après un premier match très poussif contre New York, Connecticut jouait enfin sa deuxième rencontre, avec un challenge intéressant face à des Sparks plutôt plaisantes depuis le début de la saison. L’espace d’une mi-temps – la suite a davantage été de l’ordre de la gestion – on a retrouvé le rouleau compresseur de la saison dernière, avec ce cocktail de quasi-perfection défensive et d’efficacité qui rend ce groupe si effrayant. Pour rester dans le lexique mécanique, on a beaucoup apprécié le chantier réalisé par Alyssa Thomas, aka The Engine, pour éreinter Los Angeles assez rapidement. Dans la lignée de ce qu’elle a réussi à Prague cette saison, “AT” a été dans tous les bons coups des deux côtés du terrain, pour finir avec 23 points, 11 rebonds et 5 passes à 10/17, allégeant un peu la tâche de Jonquel Jones (16 points, 12 rebonds en 26 minutes). Nneka Ogwumike et Jordin Canada (12 pts toutes les deux) ont un peu surnagé et évité une défaite plus lourde, mais les Sparks n’avaient pas ce qu’il fallait pour perturber un adversaire de cette envergure et aussi sûr de sa force.

A l’exception de Canada, les recrues californiennes n’ont pas réussi à se mettre en évidence. Liz Cambage n’a pas du tout pesé et Chennedy Carter continue de faire de petites apparitions assez insignifiantes avec un temps de jeu qui interroge sur les motivations de Fisher à son sujet ou même de sa condition physique. Il n’y a pas le feu au lac puisque personne ne table vraiment sur une victoire à la Mohegan Sun Arena dans son tableau de marche et que Los Angeles a pour le moment un bilan à l’équilibre, mais on attend un peu plus de cette équipe qui a tenté de frapper fort durant la free agency.

Minnesota Lynx – Chicago Sky : 78-82

Pour certains, il n’existe pas de défaites encourageantes. Cheryl Reeve n’est pas vraiment familière du concept, mais à l’heure où les Lynx présentent un bilan de 4 défaites en 4 matchs après leur lifting rapide et spectaculaire des derniers jours, toute chose positive est bonne à prendre. Minnesota n’est pas passé si loin de réussir un coup face à Chicago, le champion en titre, mais la spirale négative est bien enclenchée et aucune joueuse des Lynx n’a su se montrer aussi clutch que Courtney Vandersloot (16 points, 11 passes).

La meneuse du Sky a déverrouillé ce match serré en inscrivant 5 de ses 16 points dans les 38 dernières secondes de la partie, notamment le shoot à 3 points qui a donné 4 points d’avance à son équipe dans le money time. Avant ça, Sylvia Fowles (16 pts, 11 rbds) et ses partenaires avaient cravaché pour offrir une opposition digne de ce nom à Chicago, avec la dernière recrue Moriah Jefferson très en jambes (16 points, 5 passes à 3/3 à 3 pts) et la surprenante intérieure Nikolina Milic très tranchante (18 pts, 5 rbds) en sortie de banc.

Les Lynx ont perdu en shootant quasiment à 50%, ce qui est un autre facteur encourageant. Le Sky commence pour sa part à ressembler à sa meilleure version, avec un line-up Vandersloot-Quigley-Stevens-Meesseman-Parker très compétitif en attendant le retour de Kahleah Copper, la MVP des dernières Finales, puis l’arrivée de Julie Allemand pour permettre à Sloot de souffler.

Emma Meesseman n’a pas réservé ses prouesses en WNBA à Washington, puisque la Belge a terminé le match avec 17 points, 7 rebonds et… 7 interceptions !

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