Top 5 All-Time : les ailières

Cinq semaines ! C’est le temps qu’il nous restait à patienter avant le début tant attendu de la saison régulière 2022 de la WNBA. Cinq comme le nombre de postes au basket. Ce qui nous a donné l’idée parfaite pour passer le temps en attendant le premier coup de sifflet. Et si, en toute objectivité et décontraction, nous nous attaquions à un sujet anodins comme de classer les légendes all-time de cette ligue.

C’est donc l’exercice particulier auquel nous nous sommes attaqué pour les derniers mercredis précédant la première rencontre : déterminer quelles sont les 5 meilleures joueuses de l’histoire à leur poste.

Au menu, des stars, des championnes, de la légende. Les critères sont simples. Tout ce qui fait de près ou de loin une carrière est pris en compte. Le palmarès, la longévité, l’impact sur et hors terrain, le talent et le niveau intrinsèque. Tout y passera pour répondre à cette question : Quel est le top 5 All-time des joueuses sur ce poste ?

Et pour continuer cette semaine, place aux ailières.

Nos “consultants”, experts ès objectivité, se sont ainsi penchés sur l’épineux problème. Voici nos tops :

Florian

  1. Sheryl Swoopes
  2. Tamika Catchings
  3. Maya Moore
  4. Seimone Augustus
  5. Angel McCoughtry

Ghislain

  1. Tamika Catchings
  2. Maya Moore
  3. Seimone Augustus
  4. Elena Delle Donne
  5. Angel McCoughtry

Shaï

  1. Tamika Catchings
  2. Maya Moore
  3. Seimone Augustus
  4. Elena Delle Donne
  5. Angel McCoughtry
Mentions :
  • Swin Cash
  • Chamique Holdsclaw
  • Nykesha Sales

Tamika Catchings

Existe-t-il une joueuse plus complète que Tamika Catchings dans toute l’histoire de la WNBA ? Très franchement, c’est loin d’être sûr. Intrinsèquement, Tamika est sans conteste l’une des joueuses les plus dingues que l’on ait jamais vu jouer. Elle figure ainsi dans le top 10 All-Times des points marqués (3e), des passes décisives délivrées (8e), des rebonds pris (4e), qu’ils soient offensifs (6e) ou défensifs (5e) et des interceptions (1e). Aux contres, elle ne vient se classer “que” en 12e position. Tamika pesait dans tous les secteurs où il est possible de peser. Mais au delà de ces considérations statistiques, Tamika pesait aussi et surtout dans un domaine où les stats s’effacent quelque peu, la défense. En effet, elle est sans doute, sans trop de discussion, la meilleure défenseure de l’histoire de la WNBA à ce jour. Elle a d’ailleurs brandi le trophée de DPOY a 5 reprises au cours de carrière, un record.

C’est peut-être finalement au niveau du palmarès que cela pourrait pécher un peu pour Tamika puisque en plus d’un Rookie de l’année et d’un trophée de MVP, elle n’aura finalement glané “qu’un” titre en 2012. Oui mais quel titre ! On parle parfois de joueuses qui ont été chercher un trophée sur leurs seules épaules. Cela n’a jamais été plus adapté que pour Tamika en 2012. En effet, ses principales acolytes à l’époque sont Katie Douglas et de toutes jeunes Briann January et Shavonte Zellous. Ce n’est pas faire offense à ces joueuses que de dire qu’il s’agit là d’un supporting cast somme toute limité pour aller chercher une bague. Mais ce titre vient valider d’un coup de tampon salvateur une carrière individuelle d’une grande domination. Et c’est pour cette raison qu’elle vient se classer tout en haut de nos tops.

(re)découvrez notre portrait de Tamika

Sheryl Swoopes

Enfin tout en haut, pas tout à fait puisque par mon jeu de chaises musicales, Sheryl Swoopes vient un petit peu perturber les débats dans mon top personnel, comme je m’en suis expliqué la semaine passée. En considérant Sheryl Swoopes comme une poste 3, je me dois de la mettre devant Tamika. En effet, elle n’a pas grand chose à lui envier en terme de caractère complet de son jeu et de polyvalence avec une armoire à trophées bien plus remplie. Alors oui, les chagrins diront que le supporting cast n’était pas le même, que les trophées des Comets ont été gagnés alors que Sheryl Swoopes n’était même pas vraiment la franchise player de l’équipe et dans une ligue débutante où certaines équipes peinaient à simplement se mettre en place. Et ils n’auront pas tort. Mais le CV ne ment pas et il faut le respecter.

Maya Moore

Maya Moore
© Lorie Shaull

Commençons par le plus évident. Le palmarès collectif de Maya Moore est d’une violence sans nom. En seulement 8 saisons en WNBA, Maya a participé à pas moins de 6 Finales dont 4 remportées. Au niveau individuel s’ajoute encore un trophée de rookie de l’année et un MVP l’année suivante. Sur ses 4 titres, elle n’est élue “qu’une” seule fois MVP des Finales, ce qui montre aussi la qualité de l’équipe des Lynx en global mais que l’on ne s’y trompe pas. La patronne de cette dynastie, c’est Maya.

Sur un terrain, Maya sait tout faire. Scorer bien évidemment mais les autres secteurs de jeu ne sont pas en reste. Dès son année 1 en WNBA, Maya se sera comportée en patronne et aura été l’un des visages de cette ligue. Finalement, le principal reproche que l’on peut adresser à Maya et la principale raison pour laquelle elle ne peut monter plus haut est la brièveté de sa carrière. Même si les raisons de sa retraite sont on ne peut plus nobles, on ne peut occulter complètement cet élément. Sans cela, qui sait à quel place elle trônerait dans nos tops ?

(re)découvrez notre portrait de Maya

Seimone Augustus

Nous parlions du supporting cast de Maya Moore et Seimone en faisait partie de manière prépondérante. En complément de Maya sur les extérieurs/ailes, elle contribuait au scoring, au shoot, au drive et fut d’ailleurs la MVP des Finales lors du premier titre de Minnesota en 2011. Elle possède d’ailleurs également les 4 bagues des Lynx. A cela s’ajoute un titre de rookie de l’année pour parfaire le CV. Seimone a de plus comme argument la longévité puisqu’elle aura passé 15 saisons dans la ligue – même si on préfère tous oublier sa dernière année sous le maillot des Sparks. Finalement, ce n’est que normal qu’elle ait dans ce top la même position qu’elle a eut pour une grande partie de sa carrière, en soutien de Maya Moore.

Elena Delle Donne

En 8 années en WNBA (9 si on compte les 2 demis matchs joués l’année dernière), Elena Delle Donne a déjà participé à 3 finales dont 1 titre remporté, et été élue MVP à deux reprises en plus d’un rookie de l’année en 2013. La principale question que l’on peut se poser avec Elena est qu’est-ce que cette carrière aurait pu donner si sa santé l’avait laissé tranquille ? Lors des deux finales perdues, elle aura été diminuée et cela fait maintenant 3 ans qu’elle n’est plus vraiment revenue sur les parquets (à l’exception encore une fois des 2 matchs anecdotiques de l’année dernière). Sans ces pépins, Elena pourrait peut-être à terme regarder vers le haut car intrinsèquement, il y en a peu devant qui elle doit baisser les yeux. Sa saison 2019 dans son ensemble, tout bonnement historique, en est d’ailleurs une validation parfaite. Mais on analyse la carrière telle qu’elle est et non telle qu’elle aurait pu être et c’est pour toutes ces raisons qu’Elena se retrouve à cette position dans nos classements.

(re)découvrez notre portrait d’Elena

Angel McCoughtry

Angel McCoughtry n’a jamais gagné de titre en 4 Finales, ce qui représente même un bilan en terme de matchs de 0-12. Voilà, nous avons évacué le principal point négatif du dossier Angel, nous pouvons nous attaquer maintenant à tous les points positifs de son incroyable carrière. Car Angel est une ailière complète qui aura, pendant de nombreuses années, plus que porté sur ses épaules la franchise du Dream d’Atlanta. Lors de ses 3 finales en Georgie, l’effectif n’aura pas toujours vraiment été de taille. Il faut dire également qu’elle aura eu la malchance de buter sur des équipes d’une incroyable violence. Qu’il s’agisse du Storm de Sue, Lauren et Swin, ou des Lynx de Maya et Seimone dont nous venons de parler. Après une année vierge en 2019 pour cause de blessure, on l’a crue sur le déclin mais l’année 2020 nous aura montré que nous nous trompions lourdement. Elle aura été une pièce décisive des Aces, tant offensivement que, surtout défensivement, pour porter l’équipe jusqu’en finales. Là, c’est l’armada de Sue, encore, avec Stewie et Jewell Loyd qui aura une fois de plus douché ses espoirs. Angel c’est finalement une joueuse aux qualités fabuleuses, deux fois meilleure marqueuse de la ligue, aux capacités défensives plus que sous-estimées, mais qui n’aura su transposer cela en un palmarès consistant, jusqu’à présent. Elle n’a néanmoins pas volé sa place en clôture de nos tops All-Time.


Et vous, êtes vous d’accord avec nos tops ? Comment classez-vous les ailières ? N’hésitez pas à venir nous donner votre avis et vos tops personnels. Et rendez-vous mercredi prochain pour s’attaquer aux ailières-fortes.

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